mardi 29 mars 2016

Eragon, de Christopher Paolini






Titre : Eragon
Auteur : Christopher Paolini
Editeur : Bayard Jeunesse
Prix : 19€90


4ème de couverture :

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au coeur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une oeuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains ! 



Ce que j'en pense :

      J'ai beaucoup de choses à dire sur ce livre, alors j'espère que ça ne va pas être trop confus. Tout d'abord, je commencerais par dire que beaucoup de personnes ont lu ce livre, et que mon frère m'en parlait depuis longtemps, peut-être bien 10 ans. Pourtant, je ne me suis jamais décidée à me lancer. C'est désormais chose faite. Et je ne regrette absolument pas. Je l'ai terminé ce matin et me suis empressée d'écrire cette chronique. 

      Je crois bien avoir affaire à un coup de coeur. Les aventures d'Eragon sont tellement riches, passionnantes ! Je suis fascinée par la facilité avec laquelle l'auteur décrit dans les moindres détails ce que le héros voit. Parfois, la description était tellement précise que je n'arrivais pas à visualiser l'objet en question. 

     Il n'y a rien a dire là dessus, la plume de Paolini est quand même incroyable. 600 pages d'une épopée qui ne s'essouffle pas. Bien sur, tout les passages ne nous tiennent pas en haleine. Mais sur le roman en entier, il n'y a pas un moment où je me sois ennuyée. Quand l'intrigue ralentie, l'auteur compense avec plus de révélation sur le monde de l'Alagaësia. C'est univers est très développé, tout est pensé et expliqué. Ainsi, on peut parfaitement s'imaginer l'espace dans lequel les héros évoluent. L'auteur a une imagination débordante, toujours des idées qui sortent de l'ordinaire. 

     Eragon est un jeune garçon de 15 ans dont la vie est soudainement bouleversée par un destin grandiose. J'aime ce personnage qui est très naïf, mais qui petit à petit grandi et gagne en force et en assurance. Son parcours est intéressant : en quelques mois, il est confronté à la mort, à la magie, au combat, à des ennemis très puissants... 

      Néanmoins, mon personnage favori reste Saphira, la dragonne. Elle m'a fait rire plusieurs fois. Elle porte un amour incommensurable pour Eragon. J'ai d'ailleurs du mal à situer leur relation : voit-elle son dragonnier comme un parent, un frère, ou un enfant ? Leur relation est complexe et bien plus spéciale que celle d'un animal et d'un maître.

     Le seul point négatif que j'ai relevé, c'est que Eragon pose beaucoup trop de questions. Tous les dialogues sont formés par des interrogations, ce qui est un peu fatiguant. J'ai l'impression que Eragon ne fait que se poser des questions, et moins réflechir. Malgré cela, ma lecture était très agréable, car simple et épurée et comme je l'ai déjà dit, remplie de détails. 


Ma note : 9/10

Lizie







jeudi 24 mars 2016

89 mois, de Caroline Michel



Titre : 89 mois
Auteur : Caroline Michel
Editeur : Préludes
Date de parution : 4 mai 2016
Prix : 14€90


4ème de couverture :

"J'ai trente-trois ans, ça y est. A quarante ans et des poussières, mon corps sera hors jeu. Il me reste donc sept grosses années pour faire un enfant, soit quatre-vingt-neuf mois. Un chiffre minuscule. A peine deux mille sept cents jours. Que peut-on faire en deux mille sept cents jours ? Rien. J'en ai déjà mis cinq à construire trois meubles Ikea."

Jeanne, célibataire, contrôleuse de train sur la ligne Paris-Auxerre, n'a qu'une obsession : devenir maman avant que le temps la rattrape. Elle a fait une croix sur le couple, il lui faut simplement un géniteur. Sa décision ne fait pas l'unanimité auprès de ses amis, et, même si parfois elle doute, elle est déterminée à surveiller son cycle, à provoquer les rencontres, à boire des potions magiques et à lever les jambes après chaque rapport, sait-on jamais.

Ce que j'en pense :

     Je tiens tout d'abord à remercier les gentilles personnes du stand Le Livre de Poche au Salon du livre 2016 pour m'avoir offert ce livre. En effet, il restait des exemplaires destinés à la presse et aux libraires, et on m'en a donc donné un quand j'ai voulu l'acheter. Toutefois, vous pouvez le précommander sur Amazon ou la Fnac, il paraitra le 4 mai 2016. 

    89 mois est le premier roman de Caroline Michel, et je suis déjà attachée. J'attendrais patiemment la sortie de nouveaux ouvrages de cette auteure. Ce livre est particulièrement agréable à lire. Il ne m'aura fallu que quelques heures pour le terminer. Les mots coulent tranquillement sur les pages, ils sont simples, il font parfois rire et parfois trembler. 

      Je me suis personnellement sentie très proche de l'héroïne, Jeanne, qui souhaite a tout prix avoir un enfant et veut le faire toute seule. Je sais que plus tard, je voudrais avoir des enfants. Et je sais aussi que, comme Jeanne, je serais prête à le faire seule si je ne trouvais personne. Il m'a donc été très facile de me glisser dans sa peau, malgré nos 15 ans de différence. Je m'imagine très bien être à sa place...


    Jeanne est donc une femme qui a toujours eu un désir d'enfant, mais n'a jamais trouvé la bonne personne. A 33 ans, elle décide qu'elle n'a pas le temps d'attendre l'homme de sa vie, et qu'elle ferait donc un enfant toute seule. Elle doit alors se confronter à tout les préjugés et avis négatifs de son entourage. Finalement, elle fait face aux a prioris de la société française. Avoir un enfant seule, est-ce mal ? Alors certes, on peut douter de la moralité de certains des actes de Jeanne. Mais je peux comprendre le besoin existentiel de donner la vie. 





Ma note : 9/10


Lizie



     



mercredi 23 mars 2016

Paris est une fête, de Ernest Hemingway







Titre : Paris est une fête
Auteur : Ernest Hemingway
Editeur : Folio
Parution originale : 1964











4ème de couverture :


Au cours de l’été 1957, Hemingway commença à travailler sur les "Vignettes parisiennes", comme il appelait alors Paris est une fête. Il y travailla à Cuba et à Ketchum, et emporta même le manuscrit avec lui en Espagne pendant l’été 59, puis à Paris, à l’automne de cette même année. 

Le livre, qui resta inachevé, fut publié de manière posthume en 1964. Pendant les trois années, ou presque, qui s’écoulent entre la mort de l’auteur et la première publication, le manuscrit subit d’importants amendements de la main des éditeurs. Se trouve aujourd’hui restitué et présenté pour la première fois le texte manuscrit original tel qu’il était au moment de la mort de l’écrivain en 1961. 


Extraits :

" J'appris, à la même époque, que tout ce qu'on abandonne, bon ou mauvais, laisse un sentiment de vide "

" Si vous continuez à penser à ce que vous écrivez, en dehors des heures de travail, vous perdez le fil et vous ne pouvez le ressaisir le lendemain. Il vous faut faire de l'exercice, fatiguer votre corps, et il vous est alors recommandé de faire l'amour avec qui vous aimez"

"J'avais déjà appris à ne jamais assécher le puits de mon inspiration, mais à m'arrêter alors qu'il y avait encore quelque chose au fond, pour laisser la source remplir le réservoir pendant la nuit "


Ce que j'en pense :


    Acheté en masse après les attentats du 13 novembre 2015, Paris est une fête, de Ernest Hemingway, est une ode à la capitale française. L’oeuvre, publiée en 1964, rassemble les expériences personnelles de l’auteur dans la ville lumière. Composé d’un ensemble de « vignettes », c’est à dire d’un court texte sur un aspect particulier, ce livre explore les différents éléments qui rendent la ville de Paris merveilleuse.

    L’ordre des vignettes ne semble pas avoir d’organisation ni de sens particulier. Ce sont des pages et des pages abordant toutes les dimensions, les plus communes comme les plus particulières, de cette ville dans laquelle l’auteur américain vécu pendant plusieurs années. Hemingway passe d’une description de son temps d’écriture dans un café, aux oeuvres de Shakespeare puis à son goût pour les courses de chevaux. Certains récits abordent ses rencontres avec d’autres écrivains également très reconnus, comme Blaise Cendrars et Francis Scott Fitzgerald. Des auteurs qui comme lui, on passé du temps à Paris, se sont plu à en explorer les moindres recoins. 

    Hemingway décrit ce qu’il voit, ce qu’il expérimente, ce qu’il entend. Chaque vignette aborde un sujet précis, et décrit un détail de la ville mais qui, tous ces détails accumulés, fait de Paris ce qu’elle est aujourd’hui. Par exemple, Hemingway s’attarde sur les bouquinistes qui vendent des livres en langue anglaises, directement importés des Etats-Unis par des voyageurs. Autrement, l’auteur montre son amour pour les jardins parisiens dans lesquels il aime flâner. La description de Paris démontre un amour sans limite pour un ensemble d’immeubles et de rues que le jeune Hemingway décrit avec honnêteté et réalisme. 

    Si cet ouvrage publié il y a 50 ans a rencontré un succès incroyable après les attentats de Paris, c’est parce qu’il représente toutes les valeurs qui ont étés attaquées le 13 novembre : le plaisir de s’asseoir en terrasse, de se rendre à des évènements agréables, de vivre une vie de liberté et de choix dans une ville où tout est possible. Hemingway, bien qu’il ait eu du mal à vivre avec sa pauvreté et parfois sa faim, n’a jamais vu Paris autrement que comme une ville d’opportunité.


      Si les lecteurs se sont précipités dans les librairies et ont provoqué une rupture de stock de la nouvelle édition chez Folio, c’est parce qu’ils ressentait un besoin de retrouver une vision positive, lumineuse, de cette ville qui les caractérisent. En quelques centaines de pages, Hemingway propose sa vision de Paris, certes une vision qui date de près d’un siècle, mais qui reste d’actualité car chaque vignette renvoie à des détails toujours identifiables aujourd’hui. Et finalement, Paris est une fête est un concentré de toutes les raisons qui font de Paris une ville de liberté, de plaisir, de joie. 


Ma note : 9/10

Lizie




mardi 22 mars 2016

Uglies, de Scott Westerfeld


Titre : Uglies
Auteur : Scott Westerfeld
Editeur FR: Pocket Jeunesse
Editeur VO : Simon Pulse

4ème de couverture :

Dans le monde de l'extrême beauté, les gens normaux sont en danger. 
Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'Opération et à intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser… Mais la veille de son anniversaire, Tally découvre le monde des rebelles. Là-bas, elle apprend que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation.
Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ?


Edition française (je possède celle en anglais)


Ce que j'en pense : 

     Comment écrire une chronique sur mon livre favori ? Comment rester objectif quand on a lu le livre une bonne dizaine de fois ? 

     Généralement, je ne peux pas écrire d'article sur des livres lus il y a trop longtemps. Du coup, beaucoup d'ouvrages dans ma bibliothèque resteront non chroniqués. Mais en y réfléchissant, je suis capable de le faire pour Uglies, que j'ai lu un bon nombre de fois

     Vous l'aurez compris, je suis folle amoureuse de ce livre, et de la saga qui va avec. De toutes mes lectures, c'est une des seules que je pouvais lire jusqu'à trois heures du matin sans me rendre compte du temps qui passe. 

     Alors l'histoire : si vous avez lu le résumé, vous savez tout ce qu'il y a à savoir sans spoiler tout le premier tome. Mais l'univers, ça vous ne pouvez même pas l'imaginer. Scott Westerfeld a créé un univers incroyable, avec des planches de surf qui volent dans les airs, des immeubles suspendus au dessus du sol, des chirurgies qui modifient complètement votre visage. En gros, je rêve de vivre à l'intérieur du livre

   Finalement, c'est une critique de notre société qui se base complètement sur les apparences, tout en négligeant d'autres problèmes plus importants. 300 ans après notre ère, l'histoire nous apprend à ne jamais répéter nos erreurs, à rester vigilants. 

      L'histoire de Tally est parfaite. Je ne lui trouve rien a lui reprocher. C'est une héroïne simple, mais pas naïve et ne gobe pas tout ce qu'on lui dit. Elle n'a pas besoin d'un garçon pour se réaliser elle-même, elle fait cela toute seule. Et je crois que c'est ce que j'aime le plus chez elle. Le fait qu'elle ne soit pas le portrait type des personnages féminins dans les romans Young Adults. 

     Je le conseille, et bien à tous, en fait. Ô, toi, ami, qui passe par ici ! Tu dois lire ce roman. Il changera ta vie ! (Oui, bon, peut-être que j'exagère, mais il a définitivement eu un impact sur la mienne en tout cas...)



Ma note :  10/10

Lizie



P.S. : j'écrirai bientôt des chroniques pour les tomes 2, 3 et 4, que vous pourrez retrouver dans mon sommaire des articles





dimanche 20 mars 2016

Salon du livre 2016 ! + haul de livres



Bonjour à tous, 

     Aujourd'hui, je vais vous parler un petit peu de ma sortie au Salon du livre de Paris 2016, cette année renommé "Livre Paris". Je commencerai par dire que je n'avais absolument pas prévu d'y aller, je n'étais même pas au courant qu'il avait lieu cette semaine. Mercredi dernier, on me dit : "et si on allait au Salon du livre ?". Alors sans hésitation, j'ai dis oui. 

     J'y suis donc allé jeudi 17, à l'ouverture. Malheureusement, je n'ai pas pu rencontrer d'auteurs, car les séances de dédicaces sont globalement prévues le samedi  et le dimanche. Mais malgré tout, j'ai passé une très bonne journée. J'ai adoré me promener parmi les stands recouverts de livres. J'étais complètement dans mon univers. 

      Evidement, j'ai fait quelques achats, mais je trouve que j'ai été plutôt raisonnable. Me connaissant, j'aurais pu acheter le triple. Je vais donc vous présenter ces quelques livres.


     Je me suis limitée à quatre livres. Ce qui est déjà pas mal, puisque je les ajoute à une liste déjà très longue de livres que je dois lire...











     Commençons d'abord par l'achat que je savais que je ferais au salon. Cela fait déjà plusieurs semaines que je voulais lire Nos Faces cachées, de Amy Harmon. Ce n'est pas encore chose faite, mais au moins, je l'ai en ma possession. 

     Il m'a coûté 17€90, ce qui est le même prix que sur dans les magasins. 












    Ensuite, j'ai fait quelques découvertes. Au stand Gallimard et Flammarion, je suis tombée par hasard sur le livre Les Aventures improbables de Julie Dumont, écrit par Cassandra O'Donnell. A dire vrai, j'ai été attirée dans un premier temps par cette couverture éclatante. 

    Le livre est au prix de 16€, et je suis légèrement déçue, car l'auteur était en dédicace samedi, mais je n'allais pas revenir une deuxième fois...











    Sur le stand d'un éditeur que je ne connaissais pas, les éditions Verticales, mes yeux ont été attirés par le titre de ce livre : Toutes les femmes sont des aliens, de Olivia Rosenthal. Quand je choisis un livre, j'ai bien lire la première phrase, qui est pour moi indicatrice de tout le roman. Quand j'ai voulu lire la première phrase de ce livre, j'ai vu qu'elle s'étalait sur trois pages, ce qui a complètement attisé ma curiosité. 

    Il était au prix de 10€. 










     Je vous présente finalement ce dernier livre, 89 mois, de Caroline Michel. Je ne connais pas cette auteur, mais à nouveau j'ai été attirée par le titre et la quatrième de couverture. 

    J'ai eu la chance de l'obtenir gratuitement, car il restait des exemplaires destinés à la presse et aux libraires. Le livre n'est en effet pas encore sorti, la parution est prévue le 4 mai 2016. Je remercie donc le stand Le Livre de Poche. 











    J'espère que ce petit haul de mes achats au Salon du livre vous a plu, et peut-être vous a même inspiré ! 


Lizie



vendredi 18 mars 2016

The Siren, de Kiera Cass



Titre : The Siren 
Auteur : Kiera Cass
Editeur : Harper Teen
- édition originale en VO - 



4ème de couverture : 
(traduction personnelle depuis l'anglais)

Kahlen est une sirène - destinée à servir l'Océan en utilisant sa voix afin d'attirer les humains vers leur mort. Un simple mot de Kahlen peut tuer, mais elle ne peut pas s'empêcher de passer ses jours sur la terre, souhaitant pouvoir parler et vivre librement autour de gens ordinaires.

Akinli est humain - un garçon gentil et beau qui est tout ce dont Kahlen a toujours rêvé. Et bien qu'elle ne puisse pas lui parler, ils commencent à forger une relation que Kahlen ne veut pas ignorer.

Tomber amoureux d'un humain enfreint toutes les règles de l'Océan. Mais pour la première fois après avoir suivi les règles toute sa vie, Kahlen est déterminée à suivre son coeur. 



Ce que j'en pense :

    Pour vous raconter la petite histoire, j'ai été attirée par ce livre grâce à son auteur. J'ai absolument adoré la saga de Kiera Cass La Sélection. Je savais qu'elle avait déjà sorti un livre précédemment, mais il n'était plus édité alors impossible de le trouver. Alors quand j'ai sus qu'elle avait remanié son premier roman pour le publier à nouveau, je me suis jetée dessus

    Le livre est sorti en janvier dernier en Angleterre et aux USA. Je ne sais pas du tout s'ils prévoient de le sortir en français et quand. Je l'ai donc lu en anglais, ce qui ne m'a pas gênée car je suis fluente dans cette langue et que le langage de l'auteur est simple. 

     Comme je vous l'ai dis, je voulais absolument lire un autre ouvrage de Cass, je me fichais un peu de l'histoire. Finalement, j'ai bien accroché au scénario. C'est assez simple, presque basique, tout en restant dans un monde fantastique que j'aime bien. L'histoire est celle d'une sirène qui doit passer 10 de sa vie, immortelle, à servir l'Océan, qui est une entité vivante à part entière. Il n'y a pas de complication quand à savoir d'où vient "l'Océan", afin de se concentrer sur l'histoire de Kahlen

    J'ai retrouvé le style simple et fluide de Cass. Les chapitres s'enchainent avec clarté. Les personnages sont bien cernés. Kahlen est attachante, elle envisage la vie d'une manière épurée et ça me plait. Elle n'a pas besoin de beaucoup, vie sa vie avec ce qu'il se présente, jusqu'à ce qu'elle veuille plus. Autrement, je me suis reconnue dans Elizabeth. Si j'étais immortelle et belle, je profiterais à fond de la vie en allant danser et boire et rencontrer des gens. 

      La relation entre les quatre filles est à mon goût très belle, et elle a un sens : les soeurs survivrent grâce aux autres. Par contre, j'ai fini par moins aimé la relation de Kahlen et Akinli. Ce qui avait commencé par une attraction à la beauté intérieure s'est transformé en un coulis de romance, qui était trop pour ma contenance. L'interférance du destin et des âmes soeurs, c'était trop pour moi. C'est beau en soi, mais n'a pas grand sens. 

     J'ai été déçue par la fin. C'est trop évident et prévisible. Alors je sais que c'est ce que beaucoup attendent de ce genre de romans. Je sais que c'était ce que moi je voulais quand j'avais quelques années de moins. Aujourd'hui, je préfère un final plus authentique, voir plus réaliste. Malgré tout, cela reste une très bonne lecture. Encore une fois, Kiera Cass m'a ravie. J'ai hâte de lire encore plus de cette auteure. 



Ma note :  8/10



Lizie





mardi 15 mars 2016

Phobos, tome 2, de Victor Dixen




Titre : Phobos, tome 2
Auteur : Victor Dixen
Editeur : Collection R de Robert Laffont



4ème de couverture :

Reprise de la chaïne Genesis dans

3 secondes...
2 secondes...
1 seconde... 



Ils croyaient maîtriser leur destin. 
Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leur vie d'avant pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.
Elle croyait maîtriser ses sentiments. 
Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l'amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son coeur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.
Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier. 



Ce que j'en pense :

     J'avais absolument adoré le tome 1, comme vous pouvez le constater dans ma chronique du premier tome en cliquant ici.  J'avais aimé l'originalité de l'histoire, et de l'intrigue qui je trouve était bien trouvée et bien recherchée. 

     Malheureusement, le tome 2 n'a pas vraiment comblé mes attentes. De toutes manières, j'apprécie rarement un second tome après avoir beaucoup aimé le premier. Mais j'attendais beaucoup plus de ce sequel. L'histoire et les personnages n'ont à mon goût pas été assez approfondi. Les choix qu'ils font successivement ne me satisfont pas, et j'aurai aimé que l'auteur sorte plus des clichés perpétuels des romans jeunesse. C'est trop évident, et l'ont devine tout les évènement avant qu'ils n'arrivent.

    Malgré tout, la dernière révélation vaut quand même le détour, et c'est ceci qui me fera lire le troisième tome. Je ne suis pas particulièrement attachée aux personnages, qui chacun leur tour font quelque chose pour m'énerver. Je veux découvrir le mystère qui plane quand à la station martienne, je veux savoir ce qui se cache. 

     Au début du premier tome, j'ai cru que j'adorerais Léonor. Elle me semblait être une jeune femme forte et indépendante, très représentative de la femme de 2016. Et finalement, elle se transforme en le portrait typique de l'adolescente amoureuse. N'aurait-elle pas pu garder son indépendance, et ne pas dépendre d'un homme pour survivre ? Je veux dire qu'il est possible d'aimer sans pour autant que son propre monde révolve autour de celui de l'autre. 

     Quand aux autres personnages, je trouve qu'ils ne sont pas assez développés pour que l'on ait une idée claire de qu'ils sont réellement. Par contre, j'apprécie les révélations progressives quand aux véritables personnalités de chacun. 

     Enfin, je dirais cette dernière chose car je trouve que cela mérite d'être dit : l'histoire en elle-même manque de vraisemblance. Je suis d'accord sur les choix des personnalités surprenantes et singulières des "astronautes" choisis, mais envoyer un garçon en fauteuil roulant vivre sur Mars ? C'est un peu franchir une limite ridicule. J'ai réussi à adhérer au fait d'envoyer des jeunes avec un an de formation pour piloter un vaisseau spatial : ça, pourquoi pas. Mais le mec en fauteuil roulant, je suis désolée, mais je trouve ça complètement absurde


Ma note :  6/10


Lizie