1984, de George Orwell

Titre : 1984

Auteur : George Orwell

Editeur : Folioplus Classiques

Parution : 1949

Prix : 8€80

4ème de couverture :

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. 

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. 

Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.

Seule comptait la Police de la Pensée.

Première phrase :

" C'était une journée d'avril froide et claire. "

Ce que j'en pense :

      J'ai entendu tellement de choses depuis des années sur ce livre que je me suis un peu sentie obligée de le lire. Je suis contente de l'avoir fait. Bon, je vais vous l'avouer tout de suite, je n'ai pas tout compris. Beaucoup d'éléments de contexte restent pour moi complètement flous, et je n'ai pas compris toutes les explications qui ont été données. 

    Autrement, j'ai passé un bon moment, mais ce n'était pas formidable. Certains passages étaient tellement peu clairs pour mon simple esprit que j'ai ressentis un endormissement. Tout les éléments qui composent ce roman sont tellement complexes et développé qu'il peut parfois être difficile de suivre. Mais en tout cas,  l'écriture est particulièrement riche. Orwell a parfaitement maîtrisé l'invention de nouveau mots, et l'utilisation d'un vocabulaire complexe et riche. 

     Certains passages sont très durs, très violents. J'ai parfois été dégoutée parce que je lisais, mais ça fait vraiment parti de l'expérience de lecture : je pense que c'est vraiment ce que Orwell voulait nous faire ressentir. J'ai également ressenti de la colère envers les personnages, pour leur action ou même leur inaction. Bien évidemment, je n'ai pas été satisfaite de la fin, mais maintenant que j'y pense, c'est inévitable, c'est la seule fin envisageable. 

    Ce livre n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Allez savoir pourquoi, je pensais qu'il y aurait beaucoup d'action, alors qu'en fait c'est plutôt des réflexions intérieures, des remémorations de souvenirs, et de discussion avec soi-même. Ce n'est pas du tout la science fiction à laquelle je suis habituée : en effet, ce qui est assez effrayant dans ce roman, c'est que c'est réaliste dans un sens : on imagine bien la possibilité que toutes ces choses horribles arrivent. Alors oui, forcément, pour l'époque (1949), c'était peu réaliste car Orwell imagine les écrans plats et autres technologies...

Ma note :

Lizie

   

Jane Eyre, de Charlotte Brontë

Titre : Jane Eyre

Auteur : Charlotte Brontë

Editeur : Archipoche

Parution : 1847

Prix : 7€65

4ème de couverture :

Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Première phrase :

" Il était impossible de se promener ce jour là. "

Ce que j'en pense :

    Cela fait longtemps que je voulais lire ce grand classique de littérature anglaise. C'est un peu un incontournable. J'ai lu Les Hauts de Hurlevent de Emily Brontë il y a plusieurs années, et Agnès Grey de Anne Brontë plus récemment, et il était temps que je lise la plus grande oeuvre de la troisième soeur. 

     Je n'ai pas des masses de choses à dire sur ce roman. C'est un classique, ce n'est donc pas une lecture très facile. Il m'a fallu une semaine pour lire les 600 pages, ce qui est pour moi un rythme assez lent. Je suis contente de ne pas mettre lancée dedans en anglais, parce que j'aurais eu encore plus de mal. L'écriture est très élaborée, évidemment, le succès ne vient pas de rien, mais le vocabulaire n'est du coup pas toujours d'actualité et parfois flou pour mon esprit de 19 ans. 

    L'histoire est un véritable soap opera. On trouve rebondissements après rebondissements, périodes d'allégresse, de joie, toujours suivies par une catastrophe ou un évènement malheureux qui plonge Jane dans une sorte de dépression, en tout cas dans une certaine fatigue dace à la vie. C'est un peu trop mélodramatique à mon goût. Et du coup, j'ai été refroidie par des longueurs. Certaines descriptions, et surtout certaines conversations entre personnages, sont trop longues et tournent vite en rond. 

    L'intrigue en tout cas en bien trouvée, bien que pas particulièrement originale. Il y a eu plusieurs retournements de situations auxquels je ne m'attendais pas. La toile et le déroulement des évènements ont un sens logique, bien qu'il y ait parfois des rencontres et péripéties totalement improbables. 

    J'ai bien aimé le personnage principal, Jane. C'est elle que l'on suit tout au long du roman, parce que la narration se fait à la première personne, donc nous suivons toutes ses pensées. J'ai parfois trouvé que l'on était trop à l'intérieur de sa tête et qu'il ne se passait pas grand chose. Mais c'est une héroïne dont il est plaisant de suivre les aventures. Elle ne se laisse pas trop manipuler. Bon, elle est toujours dans les extrêmes : elle est soit totalement soumise, soit dans une rébellion complète. Je crois qu'elle ne trouve pas le juste milieu. 

     Mais du coup elle est assez vive, pleine de vitalité à certains moments, et presque toujours dans l'action. Elle n'aime pas rester trop longtemps au même endroit à faire la même chose. Ce qui fait que dans le roman nous changeons souvent de lieux, de personnages, ce qui est plutôt pas mal sinon on risquerait de s'endormir. 

     Je vous le conseille fortement si vous ne l'avez jamais lu, car c'est un grand classique, et c'est une lecture satisfaisante car distrayante et agréable. 

Ma note :

Lizie

Les Disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos

Titre : Les Disparus du Clairdelune

Auteur : Christelle Dabos

Editeur : Gallimard Jeunesse

Parution : Octobre 2015

Prix : 19€

4ème de couverture :

Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

Première phrase :

" Ophélie était aveuglée. "

Ce que j'en pense :

     Je l'ai dévoré. Absolument englouti. En même pas deux jours. Je n'avais pas été aussi emballée pour le premier tome, que j'avais apprécié sans pour autant que ce soit un coup de coeur. Mais ce tome 2 est vraiment génial. Il y a beaucoup plus d'action que dans le tome 1, les évènements s'enchainent plus vite (ce qui est une bonne chose car j'avais trouvé le précédent un peu trop long). Ici, les mois s'écoulent en quelques pages pour que des chapitres entiers s'attardent sur les moments les plus important. 

     Tout d'abord, j'ai absolument adoré voir se développer la relation entre Thorn et Ophélie. Eux qui s'entendaient si mal dans le tome 1, qui ne pouvaient pas se voir en peinture, sont maintenant devenus amis, et même partenaires. J'ai vraiment vraiment hâte de voir leur relation atteindre un tout nouveau tempo dans le troisième tome. Et, sans vouloir vous spoiler, je dois dire que les derniers passages ont été les meilleurs selon moi. 

    Ophélie change beaucoup. Elle prend en assurance, et on le voit aussi bien dans sa relation avec son fiancé que dans sa présence à la cour et autour d'autres personnes. Enfin ! elle parle plus fort, elle s'affirme, elle prend ses propres décisions, et elle prend des décisions pour les autres. C'est en tout point le genre d'héroïne que j'aime. Aussi, elle ne veut pas s'avouer ses sentiments au début, mais elle finit par le faire, car elle doit arrêter de se cacher à elle-même. 

     Ce que j'ai trouvé aussi intéressant dans ce deuxième tome, c'est le changement de ton. L'intrigue penche un peu du côté policier, avec beaucoup de péripéties, d'enquêtes, de rebondissements. Le tome 1 cherchait plus à poser le décor et à raconter les périples d'Ophélie à la cour. Il y a aussi beaucoup de changements de lieu, ce qui est génial, parce que ça nous permet d'avoir de belles descriptions de ce monde inhabituel et étrange, "déchiré". 

     Bon, je finirais par dire que je n'ai rien compris. A la fin de ma chronique sur le tome 1 je vous disais que je voulais savoir ce qu'il c'était passé pour que la Terre soit brisée en différents arches. Ce tome-ci avait peut-être pour prétention d'éclairer nos lanternes, mais ça n'a pas marché pour moi. Je ne comprend rien à l'histoire de Dieu, des esprits de familles, des souvenirs cachés. Mais du coup ça me fait remarquer le travail remarquable de l'auteur qui peut dévoiler les éléments grain par grain. 

Ma note :

Lizie

Wallbanger, de Alice Clayton

Titre : Wallbanger

Auteur : Alice Clayton 

Editeur : J'ai Lu

Prix : 13€90

Parution : Janvier 2016

4ème de couverture :

Caroline Reynolds vient d'emménager dans un superbe appartement à San Francisco, mais sa première nuit est perturbée... par les exploits nocturnes de son voisin ! La promiscuité est d'autant plus frustrante que la jeune femme n'a pas eu d'aventure depuis près de six mois. D'ailleurs, par vengeance, Caroline surnomme le don juan d'à côté le Cogneur de mur. 

Un jour, excédée  c'est à sa porte qu'elle finit par cogner... pour découvrir en Simon un homme particulièrement séduisant. Peu de temps après, alors qu'ils se croisent à une f^te, Caroline accepte d'accorder un trêve pour apprendre à mieux le connaître. Si, petit à petit, ils deviennent amis, seront-ils amants pour autant ? 

Première phrase :

" - Oh, mon Dieu ! "

Ce que j'en pense :

    Ce livre est une bonne découverte. Je n'ai pas trop l'habitude de lire des romances très érotiques comme celle-là, donc je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je suis surprise, parce que j'ai été happée par ma lecture, je voulais à tout prix la terminer. Je crois vraiment que ce genre de romance peu parfois être addictif. 

    A mon humble avis le scénario est bien trouvé. Je ne saurais dire s'il est original, n'étant pas une grande lectrice du genre, mais j'en pensé que c'était une bonne idée. Le voisin qui partage ses expériences sexuelles à tout l'immeuble et la voisine qui se crée un fantasme dessus, pas mal. Surtout, c'est bourré d'humour, ce qui est bien parce que sinon on tournerait tout de suite au cliché. Evidemment on n'échappe pas aux deux trois stéréotypes qui se glissent et qui font un peu lever les yeux au ciel. Mais je me suis concentrée sur d'autres aspects plus positifs et c'est passé crème. 

    Alors, au début j'ai eu très peur de l'héroïne, Caroline. J'ai cru que ça allait être la jeune fille toute naïve qui ne peut s'épanouir qu'au près d'un homme. Mais finalement, elle a du répondant, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et elle ne tombe pas tout de suite dans les bras de son Cogneur de mur. Bon, elle cède à ces charmes, mais ce ne serait pas une romance si ce n'était pas le cas. 

     Quand à Simon, bien qu'il soit l'archétype du beau gosse qui excelle à donner du plaisir aux femmes, j'ai quand même apprécié sa sensibilité et surtout surtout, qu'il ne soit pas macho. Qu'il ne prenne pas Caroline de haut. Qu'il ne la considère pas juste comme un corps. C'est pour ça que j'ai bien aimé leur relation. Même si à la fin ça ralentit un peu trop à mon goût, c'est une bonne idée que l'auteur laisse le temps aux choses de se faire correctement. 

      Le seul bémol à mon avis de ce roman, et ce qui retire un point sur ma notation, c'est que tout les personnes sont parfaits et s'accordent à merveille, et ce n'est pas du tout réaliste. Le trio de copines qui tombe sur un groupe de trois copains et les couples se font sans ambiguïté  comme si cela coulait de source, c'est absolument pas crédible. Et c'est surfait. Et cela ne m'a pas plu. J'aurais aimé un peu plus de conflit, de bataille, de crêpage de chignon. 

Ma note : 

Lizie