lundi 20 novembre 2017

Turtles all the way down (Tortues à l'infini), de John Green



Titre : Turtles all the way down (Tortues à l'infini)
Auteur : John Green
Editeur : Penguin Books

Prix : 15£
Parution : Octobre 2017


4ème de couverture :

Aza, seize ans, n'avait pas l'intention de tenter de résoudre l'énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l'enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza essaye d'être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.

Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d'autres mystères et d'autres vérités, celles de la résilience, de l'amour et de l'amitié indéfectible.


Première phrase :

" At the time I first realized I might be fictional, my weekdays were spent at a publicly funded institution on the north side of Indianapolis called White River High School, where I was required to eat at a particular time - between 12:37 P.M. and 1:14 P.M. - by forces so much larger than myself that I couldn't even begin to identify them. "


" A l'époque où je me suis rendue compte pour la première fois que j'étais peut-être un personnage de fiction, je passais mes journées au White River High School, un lycée public situé au Nord d'Indianapolis où des forces - si supérieurs aux miennes que j'étais incapable de les identifier - exigeaient que je déjeune entre 12 h 37 et 13 h 14."


Ce que j'en pense :

    J'ai été très surprise par ce livre, et également décontenancée. J'avais lu dans le résumé qu'Aza souffrait d'anxiété et de nervosité, mais je n'avais pas saisi jusqu'à maintenant l'ampleur que les maladies mentales peuvent prendre. Ça a été assez difficile pour moi de plonger dans la tête d'Aza, car je suis assez étrangère au concept des problèmes mentaux ; n'en ayant jamais subi, je trouvais très bizarre son comportement, et j'ai eu du mal à m'identifier au personnage

    Mais j'ai finalement compris qu'Aza ne contrôle rien, ou tout du moins elle croit qu'elle n'a aucun contrôle. Ses angoisses sont maîtres d'elle. Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai commencé à comprendre ce qu'elle vivait, et ce que du coup beaucoup de personnes autour de moi vivent. Evidemment, comme le dit elle-même Aza, chaque personne a des problèmes mentaux différents, et on a beau subir des traumatismes, on ne saura jamais comment se sent une autre personne, bien qu'elle ait vécu le même traumatisme. 

     J'ai lu une chronique disant que la personne avait été légèrement déçue car l'intrigue ne correspondait pas totalement à la quatrième de couverture. Il est vrai que cette dernière semble indiquer un véritable travail de détective sur fond de problèmes de santé mentale, mais en fait l'histoire se concentre plus sur Aza, ses problèmes, sa façon de les gérer. Moi, ça ne m'a pas dérangé car j'ai trouvé l'histoire cohérente, intéressante et facile à suivre. 

     J'ai bien aimé le style de John Green, comme toujours. Je trouve que c'est une écriture qui embarque vraiment le lecteur ; c'est simple sans être basique, et élaborée sans être condescendante. J'aime beaucoup John Green car il s'attaque toujours à des thématiques différentes mais qui sont celles des adolescents d'aujourd'hui, sans essayer d'embellir la situation ou de nous donner du vécurent-heureux-et-eurent-beaucoup-d'enfants. 

    J'ai passé un très bon moment avec ce roman, mais ce n'est pas un coup de coeur car je n'ai pas réussi à plonger totalement dedans. Il y avait toujours une distance car je vois les choses, la vie, d'une manière totalement différente de celle d'Aza, ce qui m'a empêchée de m'identifier à elle, même si je me suis attachée. 

     Je conseille cette lecture à toutes celles et tout ceux qui luttent avec des problèmes d'angoisse, de santé mentale, mais aussi à ceux qui y sont ignorant, comme moi, car cela m'a permis d'ouvrir les yeux sur des problématiques dont je n'avais pas conscience


Ma note :


Lizie


2 commentaires:

  1. Rah, décidément, vous allez finir par me faire céder à retenter le coup avec du John Green ! xD

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    1. Je ne sais pas quel ouvrage t'avait déplu, moi je les avais tous bien aimé. En tout cas, celui-ci vaut vraiment le détour, il est très original !

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