lundi 12 février 2018

La métamorphose, de Franz Kafka



Titre La métamorphose
Auteur : Franz Kafka
Editeur : Le livre de poche
Parution : 1915



4ème de couverture :

Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer... Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application... Dans la colonie pénitentiaire, c'est l'expérimentation en direct. Une machine infernale s'acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d'un inventeur à l'imagination torturée !


Première phrase : 

" Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine. "


Ce que j’en pense :

    L'histoire de la Métamorphose est vraiment déroutante et intéressante, mais j'ai été surprise et déçue qu'elle fasse moins de cent pages. Je m'attendais à une longue histoire, et plutôt complexe. Après tout, j'en avais tellement entendu parler que je m'attendais à quelque chose de plus développé. Du coup, je n'ai pas vraiment apprécié les autres nouvelles qui m'ont parues sans saveur comparées à la première. 

    Du coup je vais vous parler de La métamorphose. Comme je m'y attendais, l'histoire est plutôt dérangeante. On assiste au lent processus de transformation d'humain à animal, et plus qu'animal, insecte, vermine. Ce qui est encore plus bizarre, c'est que Grégoire se transforme en cafard à taille humaine, et non taille normale de la bête. Cela rend l'histoire d'autant plus fantastique. 

    Le dégout de la famille de Grégoire était difficile à lire, mais finalement on se rend compte qu'il est légitime, et que beaucoup agiraient exactement de la même manière. Ils sont représentatifs du comportement humain envers les choses que l'on ne comprend pas et qui nous effrayent. 

    La fin est plutôt touchante, mais je suis un peu restée sur ma faim. Je m'attendais à plus de contenu, à une histoire plus complexe, peut-être avec plus d'aventures et de péripéties. Mais c'est ça qui est horrible finalement. L'immobilité. L'enfermement. Le dégout des autres. 

     Je suis contente d'avoir enfin lu cette histoire qui est un grand classique, mais je ne dirais pas que c'était ma lecture du siècle. Néanmoins, je pense la relire dans quelques temps. C'est le genre de récit qu'il vaut mieux lire plusieurs fois si l'on veut en saisir le sens et la profondeur.


Ma note : 





Lizie

lundi 5 février 2018

Mirror Mirror, de Cara Delevingne










Titre Mirror Mirror
Auteur : Cara Delevingne, avec Rowan Coleman
Editeur : Trapez

Parution : 2017
Prix : £12.99










4ème de couverture :

Peut-être que je ne suis pas aussi réglo que je le croyais.
Peut-être que je suis vraiment un monstre.

Red a une mère alcoolique et un père absent.
Le frère de Leo l’entraîne sur une pente sombre et violente.
Rose se réfugie dans les bras des garçons et dans l’alcool pour noyer ses mauvais souvenirs.
Naomi fugue à la recherche d’une liberté qui lui échappe.
Ils sont seuls contre le monde… Jusqu’au jour où ils se réunissent pour former un groupe. Avec Mirror, Mirror, ils peuvent enfin être eux-mêmes.

C’est alors que Naomi disparaît. On la retrouve des semaines plus tard, au bord de la mort, dans la Tamise. La police pense à une tentative de suicide. Ses amis sont dévastés. Comment ont-ils pu ne pas remarquer qu’elle allait si mal ? Connaissaient-ils vraiment Naomi ? Se connaissent-ils vraiment ?

Bientôt, une série d’indices sème le doute. La réponse n’est peut-être pas celle que l’on croit. Sur le chemin de la vérité, Red, Leo et Rose devront affronter leurs propres peurs et leurs propres secrets. À présent, rien ne sera jamais plus pareil : nul ne peut réparer un miroir brisé.




Première phrase : 

" The sun was rising as we were coming home, our arms interlinked, feet dragging, the heat of summer building in the air. "

" Le soleil était en train de se lever. "



Ce que j’en pense :

    Depuis que le livre de Cara Delevingne a été annoncé, j'ai eu envie de le lire. J'étais curieuse de savoir ce que ce mannequin et actrice pouvait faire d'un roman. Et je suis agréablement surprise. Alors elle ne l'a pas écrit toute seule, mais avec une co-auteure, du coup je ne sais pas vraiment quelle part du roman porte sa marque. Mais c'est définitivement un bon bouquin

    L'intrigue est bien tissée. A un moment, j'ai cru que j'avais deviné la fin depuis le début, mais je m'étais trompée. Je pense que c'est un effet attendu. Les auteures nous mettent sur des fausses pistes pour ensuite nous couper l'herbe sous le pied. J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui est parfois très dure à lire, mais tellement ancrée dans notre société. J'ai à plusieurs reprises eu l'envie de rentrer dans le bouquin pour dire aux personnages de se bouger les fesses, ou d'éviter un malheur que j'avais vu venir. 

     Les personnages sont attachants et intéressants. Red est le personnage principal, qui fait la narration à la première personne. Son personnage est très complexe, et m'a parfois donné envie de frapper dans un mur, mais finalement ce personnage est une représentation précise de beaucoup d'adolescentes dans le monde, en manque de repères, qui ne savent pas bien qui elle sont, et semblent avoir le monde entier contre elles. Rose représente la fille très populaire qui présente une image parfaite mais qui n'a en fait pas si confiance en elle. Et Léo est l'image de tout les jeunes qui ne veulent pas plonger dans l'illégalité mais sont parfois poussés par d'autres. 

    Ces trois personnages forment un trio très fort, qui se bat pour sauver la mémoire de leur amie qui a disparut pendant plusieurs semaines puis semble avoir tenté de se suicider. Ce roman est principalement à propos du besoin d'amitié que ressentent les adolescents, car autrement ils traversent une période impossible. Il nous rappelle que personne ne peut survivre seul, et encore moins prendre les bonnes décisions sans le conseil de ses proches. 

    Je recommande ce roman à tout les jeunes qui ne savent pas bien qui ils sont, où ils sont, et quel est leur but dans la vie. Et aussi à tout ceux qui apprécient les belles histoires mêlées à une sorte d'enquête policière


Ma note :  





Lizie