samedi 31 mars 2018

L'Attrape-coeurs (The Catcher in the Rye), de J.D. Salinger









Titre L'Attrape-coeurs (The Catcher in the Rye)
Auteur : J.D. Salinger
Editeur : Little, Brown & Cie

Parution : 1951
Prix : $8.99












4ème de couverture :

Le roman, écrit à la première personne, relate la période où Holden Caulfield, expulsé du collège Pencey Preparatory trois jours avant les vacances de Noël, retourne à la maison familiale, à New-York. Il déambulera en ville avant de devoir annoncer la nouvelle à ses parents.
Âgé de dix-sept ans, Holden est plein d’incertitudes et d’anxiété, à la recherche de lui-même. Il vit son passage à l'âge adulte et comprend qu'il perd l'innocence de l'enfance. L'une des plus belles images de l'auteur pour exprimer ce passage est lorsque Holden demande au chauffeur de taxi où vont les canards lorsque l'étang gèle. Salinger dans ce roman décrit avec ironie et justesse la société américaine des années 1950.



Première phrase : 

" If you really want to hear about it, the first thing you'll probably want to know, is where I was born, and what my lousy childhood was like, and how my parents were occupied and all before they had me, and all that David Copperfield kind of crap, but I don't feel like going into it, if you want to know the truth. "

" Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c'est où je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d'enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m'avoir, et toutes ces conneries à la David Copperfield, mais j'ai pas envie de raconter ça et tout."



Ce que j’en pense :

     C'est la deuxième fois que je lisais ce bouquin. La première fois, c'était il y a quelques années, au début de mon adolescence alors forcément je ne me rappelais pas de grand chose. Alors du coup, j'ai décidé de le lire en anglais, pour vraiment me rendre compte du style d'écriture très particulier de l'auteur. D'ailleurs, quelqu'un m'a dit récemment que mon style d'écriture lui rappelait Salinger, alors ça a un peu boosté mon ego je dois bien l'avouer. 

    Bon, il n'y a rien à redire, ce bouquin est vraiment génial. Terrific, dirait Holden, le personnage principal et narrateur. J'adore le style d'écriture : on a pas vraiment l'impression de lire une narration à proprement parlé, mais plutôt les pensées du protagoniste. Comme si on était dans sa tête. Et cela donne une perspective sur l'histoire tout à fait différente. 

     J'aime le fait qu'il n'y ait pas vraiment de personnages secondaires. Il y a des gens qui interagissent avec Holden, d'autres auxquels il pense, mais ils n'ont jamais vraiment une grande incidence sur l'action en elle-même, sauf bien sûr sa soeur dont il parle tout au long du roman et qui arrive physiquement vers la fin. 

     L'histoire se passe sur 48h, mais il se passe tellement de choses que l'on dirait que bien plus de temps c'est écoulé. C'est d'ailleurs le sentiment d'Holden. Il déambule deux nuits dans New York à la recherche de, et bien rien de spécial. Il se cherche lui-même. Il ne veut pas affronter ses parents, et peut-être cherche-t-il un échappatoire à la vie car il voit l'âge adulte arriver. 

     Finalement, c'est de cela que traite ce roman. Le passage à l'âge adulte. La fine limite entre l'innocence et la naiveté de l'enfance et de l'adolescence, et les réalités de la vie et du monde de l'âge adulte. Et je trouve que Holden représen te parfaitement ce malaise que ressentent tout les adolescents à un certain point. Et du coup, son histoire permet de mieux comprendre la notre. 


Ma note :  




Lizie

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