lundi 19 décembre 2016

Avant toi, de Jojo Moyes

Titre : Avant toi
Auteur : Jojo Moyes
Editeur : Bragelonne - Milady

Prix : 7€90
Parution : 2013

4ème de couverture :

Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.


Première phrase :

" Lorsqu'il émerge de la salle de bains, elle est réveillée, adossée aux oreillers et en train de feuilleter des brochures d'agences de voyages qui trainent à côté du lit. "


Ce que j'en pense :

    Il m'aura fallu de longs mois pour me lancer enfin dans cette lecture. J'avais acheté le livre il y a un moment déjà, mais le problème est que je n'étais pas trop motivée à le lire car j'avais déjà vu le film. Alors, j'ai aimé le bouquin comme j'ai aimé le film, ni plus, ni moins, car j'attendais le déroulement des évènements avec précision

     J'ai eu beaucoup de mal à me détacher de l'aspect des personnages que je connaissais de l'adaptation. J'avais leur visages dans la tête et je n'arrivais pas à m'en débarrasser. Mais bon, il fallait si attendre, donc ce n'est pas si grave. Par contre, je n'ai pas pu apprécier la valeur de l'histoire, la connaissant déjà, ainsi que l'issue de l'intrigue. 

    Sinon, j'ai bien aimé le style d'écriture, qui est simple mais tout de même étoffé. Le vocabulaire est souvent riche, les tournures de phrases assez "littéraires" : elles ont du piquant. C'est d'ailleurs le style d'écriture qui rend les dialogues entre Louisa et Will si intéressants et distrayants

    Will Traynor est mon personnage préféré. Pas parce que je ressens de la pitié pour lui qui est dans son fauteuil, ni car il est diablement beau, mais en raison de sa rhétorique. J'aime comme il rétorque à tord et à travers avec beaucoup d'esprit. Quand à Louisa, étonnamment, je l'ai trouvé moins frivole, vivante, pleine de spontanéité et d'innocence que dans le film. Probablement car l'actrice, Emilia Clarke, joue son rôle à la perfection. Peut-être aussi car je l'ai lu en français alors que ça aurait été plus authentique en VO. 

     J'aurais probablement pleuré toutes les larmes de mon corps si je ne les avais pas déjà versées lors du visionnage du film. Voilà pourquoi ce n'est pas un coup de coeur, et c'est bien dommage. C'en aurait surement été un si seulement j'avais pris la peine de le lire avant d'aller au cinéma, ce que je regrette maintenant. Mais bon, au moins j'aurais la surprise avec le second tome !


Ma note : 8/10

Lizie


vendredi 16 décembre 2016

Frankenstein, de Mary Shelley





Titre : Frankenstein, ou le Prométhée moderne
Auteur : Mary Shelley
Parution : 1818




4ème de couverture :
Victor Frankenstein ! C'est l'inventeur, le savant maudit ! A quinze ans, il est témoin d'un violent orage foudre, traînée de feu, destruction d'un chêne... Son destin est tracé. Après des années de labeur, il apprend à maîtriser les éléments ; l'alchimie est pour lui une seconde nature. Bientôt il détient le pouvoir de conférer la vie à la matière inerte. Nuit terrible qui voit la naissance de l'horrible créature faite d'un assemblage de cadavres ! L'oeuvre de Frankenstein. Un monstre ! Repoussant, inachevé mais doté, d'une force surhumaine et conscient de sa solitude. Echappé des ténèbres, il va, dans sa détresse, semer autour de lui crimes et désolation. D'esclave qu'il aurait dû être, il devient alors le maître, harcelant son créateur. Il lui faut une compagne semblable à lui... Pour Frankenstein, l'enfer est à venir...


Ce que j'en pense :

    Que puis-je dire sur un livre de 200 ans ? Qui suis-je pour commenter une telle oeuvre du haut de mes 18 ans ? Je ne prétendrais pas en faire une critique comme je le fais généralement dans mes chroniques, mais j'essayerais de vous expliquer mes ressentis à ma lecture. 

    Tout d'abord, vous devez savoir que j'ai lu Frankenstein dans le cadre de mon cours d'anglais à l'université, c'était donc une lecture guidée. Mais je l'ai quand même apprécié, au point que j'ai jugé adéquat de vous en parler ici. Le fait que j'ai lu en anglais trouble un peu ma perception, car j'ai eu tendance à me focaliser sur la langue et moins sur l'histoire. 

    Cependant, je tiens à mettre en avant un sentiment global que j'ai eu après ma lecture. Connaissant les types des livres et films d'horreur du XIXème siècle, je m'attendais à ce que cette oeuvre soit bien plus "gore", si je peut me permettre. Si vous vous attendez à un livre sur un meurtrier sanguinaire qui prend toute la place de l'histoire, je vous arrête tout de suite, ce n'est pas ça ! Mais il faut rappeler que pour la période à laquelle le livre a été écrit, c'était très choquant et innovateur. 

     J'ai parfois trouvé certains passages un peu longs et je me suis parfois ennuyée, car, comme je l'ai dit, je m'attendais à plus d'action, plus de mouvement. Finalement, Mary Shelley offre des récits enchâssés qui jettent un regard nouveau sur l'humanité, sur l'essence même de l'être humain, sur notre identité. 

Ma note : je ne peux pas donner de note à un livre de littérature classique, qui ne peut pas être jugée si arbitrairement. 


Lizie


vendredi 2 décembre 2016

Naufragés, de Siobhan Curham



Titre : Naufragés
Auteur : Siobhan Curham
Editeur : Bayard

Prix : 15€90
Parution : Février 2016


4ème de couverture :

Grâce et ses amis danseurs doivent animer une croisière. Cruz, un marin costaricien, les emmène en voilier jusqu'au paquebot mais, pris dans une tornade, ils s'échouent sur une île. Jenna, meilleure amie de Grâce, se rapproche de Cariss, une fille insupportable, et Grâce, attirée par Cruz, se sépare de son ami Todd. Bientôt, des phénomènes étranges se produisent sur l'île.


Première phrase :

" Dans la pâle lumière du quartier de lune, elle danse autour du feu, son corps oscillant et vibrant en mesure avec les tambours. "


Ce que j'en pense :

    Cela faisait maintenant plusieurs mois que ce roman prenait la poussière sur mon étagère de livres a lire, alors je l'ai choisi comme lecture cette fois-ci, enfin. Du coup, je ne me souviens pas bien pourquoi je l'ai acheté. Je pense que le résumé m'avait probablement attirée, tout comme la couverture. 

    Le livre ne commence pas avec un scénario très original. Des jeunes qui échouent sur une île déserte, et qui doivent se débrouiller tout seul en attendant les secours. Je dirais que, au niveau de l'intrigue, elle se situe quelque part entre Sa Majesté des mouches et Lost. La survie et les éléments inquiétants et étranges se mêlent pour créer un patchwork assez cohérent. Cela reste très proche de tout les récits de naufrages sur une île déserte. 

     J'ai bien aimé le déroulement de l'histoire, qui est simple mais en même temps attachant. Les évènements s'enchainent avec cohérence, les différentes péripéties nous tiennent en haleine. Je dirais que j'ai littéralement dévoré le livre. J'ai eu du mal à vraiment m'y plonger, mais au bout d'un moment il est devenu addictif. Je suppose qu'il faut attendre que le danger arrive ! Bon, en même temps, ce n'est pas un genre de roman qui prend beaucoup de temps à lire. 
  
     Le personnage de Grace est plutôt bien décrit. Elle se présente comme l'héroïne assez réaliste, ce que j'ai bien aimé. On est dans sa tête, et c'est amusant que parfois elle se dise qu'elle a l'impression d'être un personnage de roman, puisque après tout, elle en est un. Le seul point que je n'ai pas trop aimé à son propos, c'est qu'elle ne réplique pas assez à toutes les piques que les autres lui lancent. J'aurais aimé qu'elle soit plus combattive au niveau de ses réponses, qu'elle est un peu plus de "piquant verbal", comme Cariss (bien que j'ai détesté le personnage, j'ai aimé son bagou). 

     Quand à Yago, déjà, allez savoir pourquoi ce personnage s'appelle "Cruz" sur la quatrième de couverture, mais "Yago" à l'intérieur du roman. Quelle logique imparable ! Le seul reproche que j'ai à lui faire est qu'il soit le perso type dont l'héroïne tombe toujours amoureuse : il est grand et fort et il peut la protéger et il est sympa, cool, séduisant, il n'aime pas la méchante. Enfin, c'est le parfait stéréotype. À part cela, il m'est plutôt sympathique. 

    J'ai très envie de lire la suite, je veux absolument savoir ce qui arrive aux protagonistes. J'ai lu le résumé du second tome, et j'ai l'impression que l'on commence de nouvelles péripéties, ce qui est agréable plutôt qu'une grande histoire qui se poursuit sur plusieurs tomes. A voir !


Ma note : 8,5/10

Lizie


lundi 28 novembre 2016

Quand le diable sortit de la salle de bain, de Sophie Divry


Titre : Quand le diable sortit de la salle de bain
Auteur : Sophie Divry
Editeur : Notabilia

Parution : Août 2015
Prix : 18€


4ème de couverture :

Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l’écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont avec bonté l’aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s’enchaînent les péripéties les plus folles.


Première phrase :

" Pendant une certaine période de ma vie, j'ai vu mon revenu divisé par trois et mon appartement passer de quatre-vingts à douze mètres carrés. "


Ce que j'en pense :

    Ça, c'est ce que j'appelle un achat compulsif. Alors que j'étais à la Fnac, et que j'allais bientôt sortir sans rien avoir acheté !, je suis tombée nez à nez avec ce livre, qui bien évidement remplit mes 4 critères de sélection, et que j'ai vraiment vraiment eue envie d'acheter. Et me voilà qui sort du magasin mon portefeuille estropié

    Maintenant passé les considérations économiques de ma lecture, plongeons dans ses détails. J'ai beaucoup aimé le thème. Je lis rarement ce genre de livre, et j'ai été surprise par mon attachement à la vie quotidienne de cette jeune femme qui trime pour garder la tête hors de l'eau. J'ai été confrontée à une réalité qui est celle de millions de gens dans le monde, et qui est celle de français. Dans nos petits mondes bourgeois, il en possible de ne pas s'en rendre compte. 

     Sophie essaye à la fois de survivre, et de garder sa dignité. Alors parfois, elle se résigne à récupérer des vêtements laissés aux poubelles. Le lecteur assiste à ses monologues intérieurs, ses passages de dépression, il souffre avec elle de sa faim constante, et de sa colère à la réception de factures. Mais l'on vit avec elle les moments réconfortants, quand elle mange à s'en éclater la panse de passage chez sa mère, quand elle sourit à la pensée des gens qui sont là pour l'aider, et quand enfin arrivent les allocations tant attendues

      Le style d'écriture est agréable. Le texte est bien construit, le vocabulaire élaboré. J'ai cependant survolés plusieurs pages d'énumérations d'éléments qui, je trouve, n'apportent pas grand chose à l'ouvrage. Il y avait pas mal de longueurs. Quand à certains passages, je me suis vraiment demandée qu'elle était leur place dans le bouquin, étant donné que ni le ton utilisé, ni le sujet n'étaient en adéquation avec le livre. 

    Je terminerais sur un autre bémol, et tout de même un assez important, c'est le prix. 18€ pour un livre qui n'est pas bien épais et se lit en quelques heures, je trouve ça un peu fort de café. Cela m'a franchement rebutée au début, bien que mon coeur l'ait finalement emporté sur ma raison. Et surtout, ça n'a pas vraiment de sens de vendre aussi cher un livre qui traite de la pauvreté dans notre société et du combat pour joindre les deux bouts tout en essayant de se divertir...


Ma note : 7/10


Lizie



dimanche 20 novembre 2016

Choisie, la Maison de la Nuit, tome 3, de P.C. Cast et Kristin Cast





Titre : Choisie, la Maison de la Nuit, tome 3
Auteur : P.C. Cast et Kristin Cast
Editeur : Pocket Jeunesse

Parution : 2010
Prix : 6€90



4ème de couverture :

La vie sentimentale de Zoey est un véritable casse-tête : elle n'a plus un mais trois petits amis ! Et ses ennuis ne s'arrêtent pas là. Pendant que des assassins, humains, sèment la mort dans la Maison de la Nuit, Lucie, sa meilleure amie, rate sa transformation en vampire. Elle ressuscite sous la forme d'une morte vivante et erre désormais dans les rues à la recherche de sang frais... Zoey doit impérativement trouver un moyen de la sauver. Mais elle ne sait comment s'y prendre. Et demander conseil à ses amis les plus proches risquerait de les mettre en danger. Son seul appui ? Aphrodite, son ennemie jurée...


Première phrase :

"- Je sais, c'est un anniversaire vraiment pourri, dis-je à mon chat, Nala."


Ce que j'en pense :

    Je n'ai pas grand chose à dire sur ce tome-ci que je n'ai pas dit dans mon article sur le tome précédent, que vous pouvez trouver en cliquant ici. J'ai toujours beaucoup de mal avec l'écriture bien trop simpliste, très peu élaborée. Et d'ailleurs c'est étrange car on peut s'attendre d'une écriture à deux mains qu'elle soit bien travaillée. Mais j'ai parfois l'impression de lire un livre écrit comme s'il était parlé

    Autrement, j'ai également peu apprécié la rapidité des événements. Je veux dire que Zoey est depuis deux mois à la maison de la nuit, et elle est déjà connue de tout le monde, elle joue un grand rôle à l'école, tout le monde l'adore... Ce n'est vraiment pas logique ni réaliste. 

    Sur des points plus positifs, le développement de Zoey est assez intéressant, si l'on met à part sa façon de penser un peu gâchée par le style d'écriture. L'idée de base, qu'elle soit attirée par plusieurs garçons, qu'elle soit plongée dans un grand dilemme, ce n'est pas si mal. Et la façon dont ces relations se déroulent est bien envisagée également. 

    Quand aux autres personnages, je trouve dommage que l'on ait pas plus d'information sur leurs vies, sur leur quotidien, car certains sont plutôt intéressant. Particulièrement Erik et Aphrodite. Même si cette dernière joue un rôle clef dans ce troisième tome, le personnage n'est pas du tout envisage sur le plan personnel, mais seulement sur le plan des actions. J'espère que dans les tomes suivant on aura un peu plus à se mettre sous la dent. 


    Je pense acheter le prochain tome, surtout que je les prend en poche, donc ils ne coûtent pas trop cher. Si je le trouve à Gilbert jeune prochainement, c'est sur que je le prend ! 

Ma note : 7/10

Lizie



mardi 15 novembre 2016

Outliers, de Kimberly McCreight





Titre : Outliers
 Auteur : Kimerbly McCreight
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Prix : 17€90
Parution : Octobre 2016




4ème de couverture :

Tout commence par un texto : Wylie, stp, j'ai besoin de ton aide.

Cassie a disparu et ses SMS laissent craindre le pire : qu'est-elle partie faire dans les forêts denses du Maine ? A-t-elle été kidnappée ? Est-elle en danger de mort ?

Aidée de Jasper, petit ami de Cassie, Wylie surmonte son agoraphobie pour aller à sa recherche. Mais son mauvais pressentiment se fait de plus en plus insistant : et si de bien plus noirs secrets se cachaient derrière la disparition de Cassie ? Des secrets à même de bouleverser l'équilibre du monde ?


Première phrase :
" Pourquoi est-ce qu'il est toujours plus facile de croire aux mauvaises nouvelles ? "


Ce que j'en pense :


     Vous le savez, ou peut-être pas d'ailleurs, mais je suis absolument folle des livres de la Collection R. De tout ceux que j'ai lus, il n'y en a pas un que je n'ai pas aimé. Et Outliers ne fait pas exception à la règle. J'ai d'abord été très captivée. Après un début assez lent, l'action s'accélère et devient très vite addictive. C'est un de ces romans où l'on détient très peu d'éléments de l'histoire, et on veut à tout prix en savoir plus.

    Bon, quand on en a su plus, j'ai ensuite été un peu déçue. Ça paraissait un peu tiré par les cheveux. Sans vous en dévoiler plus sur l'intrigue, disons que l'explication tant attendue n'avait pas beaucoup de sens, bien que ce fut expliqué à nouveau vers la fin. Pour résumer, un mélo assez complexe, peu clair et pas tout à fait logique

     Le personnage de Wylie est agréable. Elle a ses problèmes, qui sont plutôt bien rapportés. Elle combat ses insécurités et phobies afin de trouver un moyen de sauver sa meilleure amie. Alors oui, dis comme ça, cela semble être le cliché de l'héroïne adolescente. Mais à la lecture, on se rend compte que c'est un véritable combat pour elle, que ses problèmes ne sont pas juste du chiqué.


    J'ai également apprécié de ne pas lire un livre où une grosse part est consacré à la romance. Wylie n'a pas du tout cela dans son esprit, et même si elle s'associe et voyage avec Jasper, elle ne se sent pas attirée par lui comme on aurait pu s'y attendre. 


    C'est un bon roman, une lecture facile et addictive car un peu construite sur le modèle d'un roman d'intrigue. Petits bémols, une écriture parfois trop simple, des réactions et péripéties que l'on voit venir grosses comme des maisons. 

Ma note : 8/10

Lizie


samedi 12 novembre 2016

Maybe not, de Colleen Hoover




Titre : Maybe not
Auteur : Colleen Hoover
Editeur : Hugo Roman

Prix : 9€50
Parution : Mars 2016



4ème de couverture :


Quand il a l'opportunité de s'installer en colocation avec une jolie blonde, Warren accepte sans hésiter. Ce pourrait être une expérience excitante... 

Mais peut-être pas. 
Surtout quand cette coloc est Bridgette, une fille un peu froide et très têtue. Rapidement, la tension est tellement palpable que ces deux-là ont du mal à rester dans la même pièce. Mais Warren a une théorie : quand on est capable de tant de haine pour une personne, on peut facilement transformer ces sentiments en passion. Et il a bien l'intention de le tester sur Bridgette. Réussira-t-il à réchauffer son coeur et lui apprendre à aimer ? 
Peut-être. Mais peut-être pas.



Première phrase :

" Je jurerai que l'enfer a un interphone et que si mon réveil sonne en boucle et à toute force c'est pour masquer les cris des âmes perdues."


Ce que j'en pense :

     Première chose : j'ai dévoré cette nouvelle en, allez, on va dire 1H30. D'abord car c'était très court et rapide à lire, mais aussi car j'ai été complètement absorbée. Après avoir lu Maybe someday il y a quelques mois, et avoir apprécié mais sans être particulièrement excitée, je me suis dit que j'achèterais à l'occasion la nouvelle spin-off sur Warren et Bridgette, par curiosité. 

     Après avoir trainé quelques temps sur mon étagère à lire, il est passé par mes mains, et a été avalé. L'histoire et attirante, sexy, un peu hot, oui bon plutôt carrément, et même si j'étais dans un premier temps légèrement rebutée, finalement, ce n'est pas si mal écrit. L'auteur décrit bien les sentiments comme les actions, et c'est cru sans être répugnant

     La relation de Warren et Bridgette est comme je les aime : tendue au début, puis ils se rapprochent à la fin. J'aime beaucoup le personnage de Bridgette, qui est indépendante, en colère contre le monde entier, et parfois franchement injurieuse. Elle lutte pour ne pas succomber à ses sentiments, et j'apprécie qu'elle finisse par céder, car elle est humaine, et qu'elle ne peut pas se contenter d'agir comme un robot pour vivre. 

    Quand a Warren, c'est un personnage que je vais qualifier de sympathique  Je ne sais pas trop quoi penser de lui, si ce n'est que je l'ai trouvé bien trop direct par rapport à ce qu'il pensait de Bridgette dès le début. Mais en même temps, cela ajoute du réalisme, car l'on sait très bien que les pensées des jeunes hommes pleins d'hormones ne sont pas toutes belles et romantiques. 

     J'ai terminé ma lecture avec un petit goût de trop peu, et en souhaitant que la nouvelle ait plutôt été un roman complet, parce que j'aurai voulu plus de détails sur leur relation. 


Ma note : 9/10

Lizie


dimanche 6 novembre 2016

La Servante écarlate, de Margaret Atwood




Titre : La Servante écarlate
Auteur : Margaret Atwood
Editeur : Vintage Books

Prix : £8.99 (pour mon édition anglaise)
Publication : 1985




4ème de couverture :

Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.


Première phrase :

"Nous dormions dans ce qui a été un jour le gymnase."


Ce que j'en pense :

     J'ai lu ce livre pour mon cours d'anglais, et ces heures de lecture seront un bon paquet que je ne regretterais pas. Bien qu'il m'ait fallu longtemps pour le terminer, je l'ai lu en anglais, j'était tout de même passionnée par l'histoire et poussée à continuer à lire. 

     Ce roman vaut le temps qu'on y passe. C'est une dystopie qui suit l'histoire de Defred, Offred en anglais, une jeune femme mise au service d'un gouverneur dans des buts de reproduction. La société a changée. Elle est contrôlée par une branche extrémiste de l'Eglise catholique, et les droits de la femme sont désormais inexistants. Elles sont répartie en quatre classes : les Femmes, mariées aux hommes riches et avec une influence politique, elles ont la vie belle, bien que pas tout à fait finalement ; les "econo-wifes" littéralement "femme économiques", sont mariées aux hommes moins riches et doivent assurer tout les fonctions ; les Marthas, qui s'occupent de tout ce qui est lié à la maison ; et enfin les Servantes, dont l'unique raison d'exister est de produire des enfants viables pour les gouverneurs. 

    Dans un premier temps, cela peut paraitre étrange. Mais les émotions avec lesquelles Defred raconte son histoire, la force qu'elle met dans ses propos nous invite à toujours continuer la lecture pour savoir ce qu'il advient d'elle. C'est l'histoire d'une femme arrachée à sa famille, brisée par une société qui ne voit en elle qu'un incubateur, traitée comme un déchet. C'est l'histoire des femmes, amplifiée et exagérée, mais les faits sont là. 

     Attention, ce n'est pas une lecture facile. Certains passages sont violents, abhorrants  m'ont fait sortir de mes gongs. Parce que , bien que ce soit une dystopie, une fiction, le roman et l'écriture sont tellement emprunts de réalisme que l'on ne peut s'empêcher de se demander : et si c'était vrai ? De plus, il est impossible d'ignorer que ce que traverse Defred, certaines femmes le subissent tout les jours, et leurs vies sont bien loin d'être des fictions. 

   Voilà, c'est un livre qui vaut le détour, et qui plaira aux fans de dystopies !

Ma note : 9/10

Lizie


lundi 17 octobre 2016

La rose blanche, de Amy Ewing






Titre : La rose blanche
Auteur : Amy Ewing
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Parution : Octobre 2015

Prix : 17€90





4ème de couverture :

Le Joyau, haut-lieu et coeur de la cité solitaire, représente la vanité, la cruauté, la servitude.
Après que la Duchesse du Lac l'a surprise avec Ash, le compagnon qu'elle avait loué pour sa nièce, Violet n'a plus le choix : elle doit s'enfuir sous peine d'être exécutée.
Accompagnée de sa meilleure amie, Raven, et d'Ash, Violet laisse donc derrière elle cette vie d'esclave. Mais personne n'a dit que sortir du Joyau serait une partie de plaisir : les régimentaires les traquent sans pitié à travers les anneaux de la Cité solitaire. Violet, pourtant, va découvrir que ses pouvoirs sont bien plus puissants qu'elle ne l'avait imaginé...



Première phrase :


" L'arcane est muet. "



Ce que j'en pense : 


     Je me suis précipitée sur cette suite du Joyau, que j'attendais avec grande impatience. Finalement, j'ai été un peu déçue, car j'ai eu du mal à retrouver l'univers qui m'avait tant plu dans le premier tome. 

     Les intérêts de personnages ne sont plus les mêmes, on tire de plus en plus vers le surnaturel. L'auteur s'est beaucoup éloignée de son écrit précédent, bien que ce soit tout à son honneur car c'est à elle de choisir la direction de son récit. Mais, avec le recul, ce n'est pas si mal, car au moins cela donne une dimension bien plus intéressante que si ce tome avait exactement suivi la trame du premier. Et, au moins, ce livre a définitivement tranché tout lien que pouvait rester avec la saga La Sélection !

    On explore donc dans ce tome les pouvoirs tout à fait particuliers de Violet, même si j'ai encore du mal à entrevoir comment ils vont lui servir à sauver toutes les autres mère-porteuses. Mais mine de rien son développement en tant que personne est assez impressionnant et doit être remarqué. 

    A nouveau, j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur, mais ça, ce n'est pas une surprise ! Et ce que j'ai dit précédemment sur la direction qu'elle a choisi pour son intrigue, et bien je dois avouée que je suis un peu biaisée, car je préfère toujours les tomes 1 aux tomes 2. C'est une sorte de règle chez moi, et je n'ai toujours pas trouvé d'exception...

    Voilà, je n'ai pas beaucoup plus de choses à dire, à part que ce tome m'a beaucoup moins marqué que le premier, d'où peut-être ma note globale assez moyenne. Mais, afin de vous rassurer, si vous avez apprécié le premier tome, je vous conseille tout de même de poursuivre car cela vaut le coup d'approfondir l'histoire des personnages. 

Ma note : 6/10


Lizie


lundi 10 octobre 2016

Trahie, La maison de la nuit, tome 2, de P.C. Cast et Kristin Cast





Titre : Trahie, La maison de la nuit, tome 2
Auteur : P.C. Cast et Kristin Cast
Editeur : Pocket Jeunesse

Parution : 2010
Prix : 7€40 (pour l'édition de poche)



4ème de couverture :

Alors que la mort poursuit ses anciens amis humains, Zoey réalise que ses immenses pouvoirs pourraient menacer ceux qu'elle aime…


Cela fait un mois que Zoey vit au pensionnat pour vampires de la Maison de la Nuit. Alors qu'elle commence tout juste à s'habituer à ses pouvoirs et à se sentir à sa place, l'horreur la frappe de plein fouet. D'anciens amis humains sont assassinés et tout semble accuser la Maison de la Nuit. Tandis que l'enquête avance et que les morts mystérieuses s'enchaînent, Zoey fait d'étonnantes découvertes et ne sait plus qui croire. La directrice Neferet, qui la soutient tout en lui cachant des choses inquiétantes ? Loren, le jeune tendre, mais très curieux professeur de poésie ? Aphrodite qui lui révèle sa dernière vision, alors qu'elles sont censées se détester ? Une chose est sûre, Zoey doit se méfier...


Première phrase : 

" - Regardez, une nouvelle ! souffla Shaunee en s'installant à la table que nous nous étions appropriée dans le réfectoire (c'est-à-dire la cafèt' de luxe de l'école"


Ce que j'en pense :


    Bien, commençons. J'avais lu le tome 1 pendant les vacances d'été, et je n'étais pas sûre de continuer. En effet, l'écriture ne m'avait pas vraiment marqué. Mais finalement, je l'ai trouvé chez Gibert Joseph à un prix très intéressant, alors je me suis lancée. Et bien je suis ravie ! Je compte acheter et lire le tome 3 très prochainement !

     Pour la petite histoire et pour vous faire visualiser comment ce livre m'a passionné par moments, j'en ai loupé mon arrêt de RER l'autre jour en allant à la fac. Ça ne m'était encore jamais arrivé, il faut une première à tout. 

    Afin de se focaliser maintenant sur l'histoire, je dirais qu'elle m'a plus plu en terme d'intrigue que dans le premier. Elle est plus étoffée, bien que j'ai à nouveau trouvé que tout se passe bien trop vite. Les trente-deux chapitres se déroulent dans l'espace de quelques jours, et ça, ça me gêne. Sinon, j'ai vraiment été très passionnée dans le déroulement de l'histoire, à toujours vouloir savoir ce qui se passait ensuite. Pour cette raison, je l'ai dévoré en quelques heures. 

     Le personnage de Zoey est bien fourni, et encore heureux, car c'est elle qui fait la narration. En revanche, j'ai trouvé les autres personnages un peu plats, peu développés, à part peut-être celui d'Heath dont l'évolution est intrigante. Il prend une place un peu plus importante que dans le tome 1, et les auteurs ont apporté un peu plus d'attention à sa personnalité. 

    Finalement, je tiens à expliquer pourquoi, malgré tout les commentaires positifs que je viens de faire, ma note globale n'est pas extraordinaire. J'ai beaucoup de mal avec le style d'écriture, que je trouve assez peu développé. Aussi, les dialogues m'ont semblé parfois niais, trop simples, peu étoffés. Cela manque parfois de profondeur dans l'écriture. Mais cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment !


Ma note : 8/10

Lizie


mercredi 5 octobre 2016

Le Joyau, de Amy Ewing




Titre : Le Joyau
Auteur : Amy Ewing
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Parution : 2014
Prix : 17€90



4ème de couverture :

Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez. 


Le Joyau, haut lieu et coeur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.


Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...

Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.

C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...

La nouvelle trilogie événement, par l'éditeur de la série best-seller La Sélection ! 


Première phrase :

" Aujourd'hui, Violet Lasting vit ses dernières heures."


Ce que j'en pense : 


    C'est une lecture que j'ai faite il y a quelques mois déjà, j'espère que mon cerveau se souvient d'assez de détails afin de faire une critique correcte. Elle ne sera peut-être pas bien longue. 

     J'ai beaucoup aimé ce roman. Oui, je sais, j'ai l'impression de dire ça pour absolument tout les livres que je commente sur ce blog, mais je n'y peux rien si je préfère chroniquer des bouquins que j'ai apprécié, c'est quand même plus simple. La lecture se fait très facilement, l'écriture est fluide et simple. De toutes manières, globalement, tout les livres de la Collection R de Robert Laffont sont particulièrement agréables à lire. 

     L'univers se rapproche beaucoup de celui de La Séléction, bien que ce roman-ci soit plus sombre et plus torturé. La question des mères porteuses est bien abordée, et assez intéressante à mon avis. Je sais que beaucoup s'inquiètent que les deux romans ne se ressemblent trop, mais je vous assure que pas du tout. Si les genres se ressemblent, les thématiques et questions abordées ne sont pas du tout les mêmes. Ce sont deux lectures agréables mais différentes. 


   Le roman Le Joyau aborde la question du corps de la femme, et peut être interprété comme une représentation de notre société qui se permet de juger et de posséder le corps des femmes, qui ne lui appartient pas. Alors que La Sélection aborde plutôt la question de la place de la femme, moins par rapport à son corps cette fois-ci. 


    Les sentiments de la jeune Violet sont bien transcrits, et permettent vraiment de se mettre dans la peau de ce personnage. J'ai également apprécié la relation entre elle et son ami, dont malheureusement je ne me souviens plus du nom (vous savez, je n'ai pas une super mémoire...). Celle-ci est simple, et pas emplie de clichés comme c'est souvent le cas dans les romans pour jeunes adultes. Et surtout, la relation s'insère bien dans le développement de l'intrigue, et ne fait pas tâche. 


    Un livre que je conseille donc à tout les fans de dystopies, d'univers modifiés et placés dans le futur, de relations compliqués, d'influences des gouvernement et de la royauté. Surtout, un incontournable pour les fans de La Sélection



Ma note : 8/10

Lizie