lundi 20 novembre 2017

Turtles all the way down (Tortues à l'infini), de John Green



Titre : Turtles all the way down (Tortues à l'infini)
Auteur : John Green
Editeur : Penguin Books

Prix : 15£
Parution : Octobre 2017


4ème de couverture :

Aza, seize ans, n'avait pas l'intention de tenter de résoudre l'énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l'enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza essaye d'être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.

Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d'autres mystères et d'autres vérités, celles de la résilience, de l'amour et de l'amitié indéfectible.


Première phrase :

" At the time I first realized I might be fictional, my weekdays were spent at a publicly funded institution on the north side of Indianapolis called White River High School, where I was required to eat at a particular time - between 12:37 P.M. and 1:14 P.M. - by forces so much larger than myself that I couldn't even begin to identify them. "


" A l'époque où je me suis rendue compte pour la première fois que j'étais peut-être un personnage de fiction, je passais mes journées au White River High School, un lycée public situé au Nord d'Indianapolis où des forces - si supérieurs aux miennes que j'étais incapable de les identifier - exigeaient que je déjeune entre 12 h 37 et 13 h 14."


Ce que j'en pense :

    J'ai été très surprise par ce livre, et également décontenancée. J'avais lu dans le résumé qu'Aza souffrait d'anxiété et de nervosité, mais je n'avais pas saisi jusqu'à maintenant l'ampleur que les maladies mentales peuvent prendre. Ça a été assez difficile pour moi de plonger dans la tête d'Aza, car je suis assez étrangère au concept des problèmes mentaux ; n'en ayant jamais subi, je trouvais très bizarre son comportement, et j'ai eu du mal à m'identifier au personnage

    Mais j'ai finalement compris qu'Aza ne contrôle rien, ou tout du moins elle croit qu'elle n'a aucun contrôle. Ses angoisses sont maîtres d'elle. Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai commencé à comprendre ce qu'elle vivait, et ce que du coup beaucoup de personnes autour de moi vivent. Evidemment, comme le dit elle-même Aza, chaque personne a des problèmes mentaux différents, et on a beau subir des traumatismes, on ne saura jamais comment se sent une autre personne, bien qu'elle ait vécu le même traumatisme. 

     J'ai lu une chronique disant que la personne avait été légèrement déçue car l'intrigue ne correspondait pas totalement à la quatrième de couverture. Il est vrai que cette dernière semble indiquer un véritable travail de détective sur fond de problèmes de santé mentale, mais en fait l'histoire se concentre plus sur Aza, ses problèmes, sa façon de les gérer. Moi, ça ne m'a pas dérangé car j'ai trouvé l'histoire cohérente, intéressante et facile à suivre. 

     J'ai bien aimé le style de John Green, comme toujours. Je trouve que c'est une écriture qui embarque vraiment le lecteur ; c'est simple sans être basique, et élaborée sans être condescendante. J'aime beaucoup John Green car il s'attaque toujours à des thématiques différentes mais qui sont celles des adolescents d'aujourd'hui, sans essayer d'embellir la situation ou de nous donner du vécurent-heureux-et-eurent-beaucoup-d'enfants. 

    J'ai passé un très bon moment avec ce roman, mais ce n'est pas un coup de coeur car je n'ai pas réussi à plonger totalement dedans. Il y avait toujours une distance car je vois les choses, la vie, d'une manière totalement différente de celle d'Aza, ce qui m'a empêchée de m'identifier à elle, même si je me suis attachée. 

     Je conseille cette lecture à toutes celles et tout ceux qui luttent avec des problèmes d'angoisse, de santé mentale, mais aussi à ceux qui y sont ignorant, comme moi, car cela m'a permis d'ouvrir les yeux sur des problématiques dont je n'avais pas conscience


Ma note :


Lizie


mercredi 15 novembre 2017

Silo, de Hugh Howey



Titre : Silo
Auteur : Hugh Howey
Editeur : Babel - Actes Sud

Prix : 9€90
Parution : Novembre 2014


4ème de couverture :


Dans un futur postapocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. 
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.



Première phrase :

" Les enfants jouaient pendant qu'Holston montait vers sa mort ; il les entendait crier comme seuls crient les enfants heureux. "



Ce que j'en pense :

    Ce livre trainait dans ma pile-à-lire depuis le Salon du Livre de Paris de mars 2017. Autant dire qu'il était temps que je m'y mette. Je commencerais par dire que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, mais que j'étais tout de même intriguée. Même si je n'étais pas passionnée, je voulais en savoir plus sur ce qu'il allait se passer dans le silo. J'ai mis un certain temps à arriver à la moitié, mais ai avalé la seconde partie en quelques jours. 



    J'ai été assez surprise du changement brutal de personnages au début, mais qui finalement fait du début de ce roman quelque chose d'assez original qui n'est pas plus mal. Ainsi, l'histoire de science-fiction se démarque des autres. L'intrigue est assez originale, bien que le schéma des survivants dans un bunker ne soit pas nouveau, l'auteur a réussi à le développer à son extrême, et à ajouter des touches de jamais vu. 



    La période historique dans laquelle le roman se place est très vague ; il s'agirait de plusieurs centaines d'années après notre ère, et l'entretien de ce flou est utile car il donne au lecteur l'envie de lire le deuxième tome, appelé Origines. Je ne sais pas si je me lancerai dans cette lecture de suite, car je suis satisfaite de la fin de ce premier tome - oui, ce n'est pas un spoiler, mais l'histoire principale est en partie close, bien qu'évidemment il y a encore des dizaines d'éléments à développer. 



    Mes personnages préférés sont Walker et Solo, car ils vivent tout deux dans l'isolement, ne dépendent que d'eux mêmes et deviennent un peu fous. Leur personnalité était très intéressante, et surtout la manière dont cela se fond dans l'histoire globale. Autrement, Juliette n'est pas si mal non plus ; c'est l'héroïne "normale". Elle est forte et combattante, mais a aussi ses peurs et insécurités. 



    Bref, j'ai passé un très bon moment, même si je ne me jetterais pas sur la suite, car après tout ce sont des pavés et j'ai beaucoup de choses à lire en ce moment, surtout avec l'université. Mais je vous conseille grandement ce tome si vous aimez la science-fiction, il vaut vraiment le détour !

Ma note :


Lizie



mardi 7 novembre 2017

The Dazzling Heights, de Katharine McGee

Titre : The Dazzling Heights, Inaccessible, tome 2
Auteur : Katharine McGee
Editeur : HarperCollinsUSA

Parution : Août 2017
Prix : $12


4ème de couverture :


New York City, 2118. Manhattan is home to a thousand-story supertower, a breathtaking marvel that touches the sky. But amid high-tech luxury and futuristic glamour, five teenagers are keeping dangerous secrets…

Leda is haunted by memories of what happened on the worst night of her life. She’ll do anything to make sure the truth stays hidden—even if it means trusting her enemy.

Watt just wants to put everything behind him…until Leda forces him to start hacking again. Will he do what it takes to be free of her for good?

When Rylin wins a scholarship to an upper-floor school, her life transforms overnight. But being there also means seeing the boy whose heart she broke, and who broke hers in return.

Avery is tormented by her love for the one person in the world she can never have. She’s desperate to be with him…no matter the cost.

And then there’s Calliope, the mysterious, bohemian beauty who arrives in New York determined to cause a stir. And she knows exactly where to begin.

But unbeknownst to them all, someone is watching their every move, someone with revenge in mind. After all, in a world of such dazzling heights, just one wrong step can mean a devastating fall.




New York, 2218. Manhattan accueille une super-tour de mille étage, une prouesse époustouflante qui touche le ciel. Mais au sein du luxe high-tech et du glamour futuriste, cinq adolescents ont des secrets dangereux...

Leda est hantée par les souvenirs de la pire nuit de sa vie. Elle fera tout et n'importe quoi afin de s'assurer que la vérité ne sorte pas - même si cela veut dire avoir confiance en son ennemie. 

Watt veut juste mettre tout les évènements derrière lui, jusqu'à ce que Leda le force à ne remettre au hacking. Fera-t-il ce qu'il est nécessaire afin d'être libéré d'elle pour de bon ?

Quand Rylin se voit accorder une bourse pour étudier dans une école des plus hauts étages, sa vie est changée du jour au lendemain. Mais étudier là-bas signifie aussi voir le garçon dont elle a brisé le coeur, et qui a brisé le sien. 

Avery est tourmenté par son amour pour la seule personne au monde qu'elle ne peut pas avoir. Elle désespère d'être avec lui, quelque soit le coût. 

Enfin, il y a Calliope, une beauté mystérieuse et bohémienne qui arrive à New York déterminée à faire parler d'elle. Et elle sait exactement comment s'y prendre. 

Mais à leur insu, quelqu'un surveille leurs moindres mouvements, quelqu'un qui n'a que la vengeance à l'esprit. Après tout, dans ce monde tout en hauteurs éblouissantes, un seul faux pas peu mener à une chute dévastatrice. 



Première phrase :

"It would be several hours before the girl's body was found."

"Le corp de la jeune fille ne serait pas découvert avant plusieurs heures. 



Ce que j'en pense :

     Je suis absolument ravie de ce livre. Je sais qu'il n'est pas encore sorti en français - la date de sortie semble être le 8 février 2017 - mais ayant lu le premier tome en anglais, j'ai acheté le deuxième de suite après sa sortie. Et je viens enfin de le dévorer. C'est un coup de coeur, tout comme le premier. 

    J'ai été ravie de retrouver des personnages qui m'avaient beaucoup séduits dans le tome 1 : Rylin, la fille qui n'arrive pas à trouver sa place, qui se cherche, Leda, la peste qui manipule tout le monde mais que l'on aime bien tout de même. Par contre, je n'ai toujours pas trop accroché avec Avery, qui est trop plate, inintéressante à mon goût, et qui ne se concentre que sur un seul sujet dans les deux romans. 

    J'ai pleinement apprécié l'évolution de la relation entre Leda et Watt : on a pu voir où mène leur relation déséquilibrée et destructrice basée sur le chantage et la manipulation. Je ne vous spoilerai pas, et certains pourront peut-être être en désaccord, mais c'est un élément que j'attendais le plus dans ma lecture. Je trouve que l'auteure à vraiment traité le sujet avec délicatesse et justesse, tout en y intégrant des sentiments

    L'introduction du nouveau personnage, Calliope, était la bien venue pour garder l'équilibre des cinq personnages principaux et des cinq points de vue. Ce personnage était très intéressant, car on voit comment une jeune fille de 17 ans qui a été élevée dans la tromperie et la richesse peut chercher plus de stabilité. Son enfance a été difficile, mais elle ne s'en plaint pas, et au contraire construit qui elle est par dessus cela. J'ai aussi apprécié que ce soit une jeune femme qui sait ce qu'elle veut, et qui ne se laisse dépasser par personne pour l'obtenir. 

    Le rythme de lecture était très agréable. Je me souviens que au début du tome 1 j'avais eu du mal à me plonger dans le roman car je ne comprenais pas qui était qui, avec le point de vue qui changeait sans arrêt. Mais ici, je connaissais déjà les personnages, et ça a été un réel plaisir de les retrouver

    Cette saga vaut vraiment le coup pour tout les fans de technologies futuristes, et romance entre-mêlée de science-fiction, et de glamour à la Gossip Girl. Aussi, cette saga me rappelle la saga Uglies, de Scott Westerfeld, qui est ma saga préférée de tout les temps ! J'ai vraiment hâte de lire le tome 3, qui j'espère sortira bientôt et sera le dernier tome de la trilogie.



Ma note :


Lizie

mercredi 1 novembre 2017

La Faucheuse, de Neal Shusterman



Titre : La Faucheuse
Auteur : Neal Shusterman
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Prix : 18€
Parution : Février 2017



4ème de couverture :

Les commandements du Faucheur :

Tu tueras. 

Tu tueras dans aucun partis pris. 
Sans sectarisme et sans préméditation. 

Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue. 

Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté. 


Première phrase : 

" Nous sommes tenus, par la loi, de conserver une trace écrite des innocents que nous tuons."


Ce que j'en pense :

    Alors, ce petit bouquin traînait dans ma pile à lire depuis février, au moment où il est sorti. Allez savoir pourquoi, je ne m'y suis pas mise. Avec mon départ imminent en Angleterre, je me suis dis que ce serait un bouquin de moins à prendre si je le lisais maintenant. Et j'ai eu raison de me lancer, je l'ai dévoré en trois jours. Je le classe parmi mes coups de coeur, car il m'a vraiment plu, mais il ne m'a pas autant touché que d'autres. 

    L'aspect psychologique est très important : ce roman fait beaucoup réfléchir sur la vie et sur la mort. Car même après avoir vaincu la mort, l'espère humaine DOIT continuer de mourir, c'est une question de survie de l'humanité. Alors, au lieu de laisser le pouvoir de la mort à la nature, les hommes ont décidé de le confier à une petite partie de la population, alors hors d'atteinte de toute loi. 

    La façon dont l'auteur a traité les questions de moralité qui fondent ce livre est appréciable. Il n'enjolive ni le métier de Faucheur, ni ceux qui s'y opposent. Finalement, rien n'est ni noir ni blanc, il y a du gris partout. Ce roman est un peu une manière de dire que l'équilibre des forces est requis dans toute chose. La paix est impossible sans une part d'obscurité, tout comme l'obscurité ne peut survivre si la lumière ne s'oppose pas à elle. 

    Bref, je divague un peu. Ce que je veux dire c'est que, au delà d'une intrigue très bien construite, qui tient la route et qui n'est pas prévisible, l'auteur nous fait fait réfléchir sur notre condition humaine, sur ce que nous ferions de notre immortalité. J'ai beaucoup aimé cette citation, que j'ai tenu à conserver pour vous la présenter :

" L'immortalité nous a transformé en personnages de dessins animés. "

    J'aime beaucoup la manière dont l'auteur a fait évoluer ses deux personnages principaux. Ils grandissent, ils se renforcent, mais ne deviennent pas les monstres en lesquels la profession aurait pu les changer. Finalement, leur humanité a réussi à prévaloir sur l'animosité qui existe en chaque être humain.  

    Enfin, je recommande vivement ce roman de science-fiction qui n'est pas non plus trop portée sur la technologie, mais sur ce qui pourrait advenir de la race humaine d'ici quelques centaines d'années. 


Ma note :



Lizie

lundi 23 octobre 2017

Heart of the storm, La déferlante tome 3, Michael Buckley

Titre : Heart of the storm (La Déferlante, tome 3)
Auteur : Michael Buckley
Editeur : Houghton Mifflin Harcourt

Parution : Février 2017
Prix : $18.99


4ème de couverture :

After seven months as a captive of Minerva, the insane Alpha queen, Lyric Walker has escaped to the surface. Her only goal is to warn the world about the Great Abyss. 

When she finally arrives back in Coney Island, she discovers a world she never expected, one where humans and Alpha are finally working hand in hand to rebuild the country. But she soon discovers that an old enemy allied with an old friend may kill them all before the monsters get their turn.

 Where will Lyric's loyalties, and her heart, lead her?



Après sept mois de captivité sous le joug de Minerva, la folle reine des Alpha, Lyric Walker s'est échappé et a rejoint la surface. Son seul but est de mettre le monde entier contre le Grand Abysse.

 Quand elle est enfin de retour à Coney Island, elle découvre un monde auquel elle ne s'attendait pas, où les humains et les Alpha travaillent enfin main dans la main afin de reconstruire le pays. Mais elle découvre vite qu'un vieil ennemi, allié à un vieil ami pourraient tuer tout le monde avant que les monstres n'aient leur chance. 

Où est-ce que la loyauté de Lyric, ainsi que son coeur, l'a mèneront ?


Première phrase :

" I can't make out faces at first. "

" Au début, je n'arrive pas à distinguer les visages. "


Ce que j'en pense :

    Je suis ravie de ce livre, je l'ai dévoré en à peine deux jours. En Juin, quand le tome 2 était sorti, je m'étais jetée dessus et l'avait également avalé. Je m'étais ensuite rendue compte que le tome 3 était sorti en version originale depuis quelques mois, et que du coup il faudrait un an d'attente pour l'avoir en français. Je l'ai donc acheté en anglais, et la langue n'a pas été un problème car le style est très clair et simple. 

    J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le style, qui n'est pas niais du tout. Il va droit au but, et même si la narration est faite à la première personne, on ne se perd à aucun moment dans des épanchements psychologiques pleins de sentiments mielleux. L'écriture est épurée est restant élaborée, et le rythme est très prenant, j'ai tout de suite été happée dans l'histoire, désespérée d'en savoir plus. 

    C'est un bon troisième tome, car il est différent des deux premiers, il raconte une nouvelle histoire, même si c'est bien une continuation des évènements. Lyric a pour la troisième fois la mission de sauver le monde, mais ce n'est pas l'enjeu principal de l'histoire ; l'enjeu est l'amitié, les anciennes comme les nouvelles. C'est aussi un enjeu personnel. Lyric doit découvrir sa place, ainsi que son rôle dans le monde. Et elle se centre sur elle-même, et non les attentes ou demandes des autres personnages. 

    Comme pour le tome 2, j'ai été déçue que Fathom ne soit pas plus présent, car je l'avais adoré dans le tome 1, mais j'ai finalement compris pourquoi. Cette saga n'est pas à propos de la relation entre Lyric Walker et Fathom, le prince des Alpha. Non, c'est à propos de Lyric Walker, c'est tout. L'auteur s'est vraiment focalisé sur son personnage principal, au lieu de la faire dépendre d'une relation amoureuse. 

    Le récit n'est pas très surprenant en terme d'intrigue, mais il y a à plusieurs reprises quelques retournements de situations et surprises qui sont étonnantes et bien venues. L'un de ces surprises pourrait paraitre un peu comme un cheveu sur la soupe, mais je trouve que c'est important pour le développement de l'histoire principale, ainsi que celle de Lyric. 

    Vous l'aurez compris, ce livre est un coup de coeur, et selon moi une très bonne clôture à la saga. Evidemment, ce n'est pas exactement comme cela que j'aurais voulu que l'histoire se termine, mais cela aurait été impossible, vous comprendrez pourquoi. Je vous conseille vivement ce livre !


Ma note :


Lizie

mercredi 18 octobre 2017

Orgueil et préjugés, de Jane Austen


Titre : Orgueil et préjugé (Pride and prejudice)
Auteur : Jane Austen
Editeur : Vintage classics

Prix : £7.99
Parution originale : 1813


4ème de couverture :

Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.


Première phrase :

" It is a truth universally acknowledged, that a single man in possession of a good fortune must be in want of a wife. "

"C’est une vérité universellement reconnue qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier. "


Ce que j'en pense :

    Depuis le temps que je voulais lire ce livre, c'est enfin chose faite ! Et cela n'a pas été facile. Il m'a fallu deux semaines pour le terminer, alors qu'il ne fait seulement 400 pages environ. Mais ayant choisi de le lire en anglais, j'aurais dû m'attendre à avoir du mal. Car j'ai beau lire sans problème l'anglais, il s'agit ici d'un roman du début du XIXème siècle, alors l'usage de la langue, ainsi que le rythme, sont vraiment particuliers. 

    Il m'a donc fallu un certain temps pour rentrer dans l'histoire. Surtout que dans ce genre de récits, l'auteure prend tout son temps pour poser le décor, présenter les personnages, et mettre en marche l'intrigue principale. J'ai d'ailleurs été étonnée que celle-ci, c'est à dire la relation entre Elizabeth et Mr Darcy, ne soit pas plus présente. Beaucoup de récits parallèles sont racontés, de nombreux personnages sont introduits. Ce qui en fait un roman assez long. 

    Mais j'étais particulièrement intriguée par cette supposément superbe relation, et cette fascination que le monde semble avoir avec Mr Darcy. C'est vrai qu'il est plutôt intriguant. Je n'ai pas compris sont comportement si froid et indifférent du début, amis finalement j'ai vu l'évolution de son caractère et ai compris d'où vient l'admiration : il est le gentleman que beaucoup de femmes aimeraient rencontrer. 

    Du côté de Elizabeth Bennet, j'ai été ravie de ce personnage. Je m'attendais un peu à être face à un personnage assez influençable que l'on trouve dans les romans des soeurs Brontë, mais Lizzie est effrontée, on pourrait même dire culottée, et ne manque jamais d'exprimer son opinion sur les sujets qui la concernent. Elle ne se laisse pas mettre des étoiles dans les yeux, et elle n'hésite pas à affronter les figures masculines, ce qui selon moi fait d'elle une héroïne féministe, et j'adore ça. 

     Je recommande fortement cette lecture à ceux et celles qui ne l'ont pas encore fait, même si je doute qu'il y en ait beaucoup. Par contre, si vous n'êtes pas trèèès à l'aise avec l'anglais, je vous recommande de lire Orgueil et préjugés en français, vous luterez moins de moi pour arriver au bout. 


Ma note :


Lizie

vendredi 6 octobre 2017

L'Empire de sable, de Kayla Olson





Titre : L'Empire de sable
Auteur : Kayla Olson
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Prix : 17€90
Parution : 21 septembre 2017




4ème de couverture :

Il suffit d'un grain de sable pour faire s'écrouler un empire. Une page s'est tournée dans l'histoire de l'humanité depuis que les dérèglements climatiques ont rendu la plus grande partie du globe inhabitable. Puis a eu lieu la révolution orchestrée par les Loups, un puissant groupe armé. Ce jour-là, ils ont pris le pouvoir. Ce jour-là, ils ont tout pris à Eden, qui n'a rien vu venir. La voilà désormais détenue dans un camp de travail sous haute sécurité. Son seul espoir ? Gagner l'île de Sanctuary dont lui a parlé son père, le dernier territoire encore neutre. Mais quand Eden parvient finalement à y accoster avec d'autres évadés, l'île se révèle encore plus dangereuse que leur précédente prison...


Première phrase :

" Je ne regretterai pas ces matins. "


Ce que j'en pense :

    Tout d'abord, un grand merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont pour m'avoir permis de découvrir ce livre. Je suis toujours excitée à la perceptive d'un petit nouveau de la Collection R. 

    Contrairement aux quelques avis positifs que j'ai lus jusque là, je n'ai pas vraiment été emballée par cette lecture. Peut-être est-ce parce que j'étais à fond dans mon re-visionnage d'une de mes séries préférées, Teen Wolf, ou peut-être est-ce parce que je l'ai lu sur ebook, ce dont je ne suis pas fan. Je ne sais pas vraiment qu'elle est la raison, mais à aucun moment je ne suis vraiment rentrée dans l'histoire

    Les personnages m'ont paru sans substance, sans grand intérêt. Je n'ai pas lu d'informations assez claires sur qui ils étaient et sur leur passé pour leur imaginer une enveloppe concrète. Eden, le personnage principal, n'est pas vraiment naturel. Je crois que l'auteur a tenté justement de la faire paraître réelle aux yeux des lecteurs, mais je l'ai juste trouvé surfaite, irréelle, et pas vraiment attachante. Je ne me suis pas du tout identifiée à ce personnage qui est pleine de peur et qui n'accomplit jamais vraiment quelque chose par elle-même. J'ai l'impression que tout ce qui arrive est lié au hasard ou à la volonté des autres. 

    De plus, ce qui n'a pas aidé ma lecture, c'est que je n'ai pas tout compris du tout. Déjà, le récit de ce qui est arrivé à la planète est peu clair et incomplet ; j'ai l'impression de ne pas avoir eu l'histoire entière. Également, beaucoup de passages utilisaient du jargon scientifique, et des paragraphes entiers étaient totalement flous dans mon esprit. Mais peut-être était-ce parce que je n'étais pas assez concentrée. Mais bon, je n'aime pas avoir à me concentrer pour lire ce genre de livres, que j'aime justement grâce à leur habituelle facilité de lecture. 

    Je n'ai pas voulu abandonner, d'abord parce que je n'aime pas arrêter un livre avant la fin, mais aussi car il s'agissait d'un partenariat et que je voulais l'honorer jusqu'au bout et produire un article complet. 

    Je pense honnêtement que ce livre n'a pas fonctionné pour moi car je n'étais pas dans l'ambiance, mais il pourra plaire à beaucoup d'entre vous, car l'intrigue est fondée sur beaucoup de péripéties, d'aventures et de mystères. Il y aussi quelque part de romance, ce qui est toujours agréable. Si vous aimez les dystopies, je vous conseille de vous lancer, mais surtout, restez concentré(e)s !


Ma note :



Lizie

jeudi 21 septembre 2017

Funérailles célestes, de Xinran




Titre Funérailles célestes
Auteur : Xinran
Editeur : Picquier poche

Parution : Janvier 2012 (pour la version poche) - 2005 (première traduction française)
Prix : 7€50



4ème de couverture :

En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kej un s'enrôle dans l'armée comme médecin.

Peu après, Wen apprend la mort de son mari sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée, le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari...
Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.



Première phrase : 

" Quand j'avais cinq ans, j'ai surpris dans une rue de Pékin un bout de conversation qui s'est fiché dans ma méoire et ne m'a pas quittée depuis. 

- Les Tibétains ont découpé son corps en morceaux et les ont offerts aux vautours." 


Ce que j’en pense :

    Ce roman m'a vraiment retournée. L'histoire est d'une telle puissance qu'il est difficile à s'en remettre. Les 210 pages sont destinées à montrer la force de l'amour d'une femme, Shen Wu, qui a passé trente ans en nomade dans les montagnes Tibet à la recherche de son mari. Cette femme a tout quitté par amour, elle a quitté sa famille et sa ville natale, mais aussi sa culture, et son identité. 

     Il m'a permit de mieux comprendre les relations tendues entre Chinois et Tibétains, et le fait que tout n'est pas noir ou gris, que certains se sont entendus. Comme dans toutes les guerres, ce ne sont pas les populations qui sont en désaccords entre eux, mais les chefs et les politiques. Cette femme chinoise, Shen Wu, a vécu si longtemps au Tibet, sans même l'avoir désiré dans un premier temps, qu'elle s'est adaptée progressivement, et est devenue Tibétaine. Elle a assimilé le mode de vie des nomades Tibétains, leur religion, et leur langue

     Sa transformation est si complète que lorsqu'elle revient en Chine, elle passe pour une Tibétaine. L'auteur, Xinran, qui raconte son histoire, est elle-même étonnée d'entendre son chinois sans accent, car elle ne s'attendant pas que cette femmes aux allures si étrangères soit en réalité chinoise. Bref, cette transformation est vraiment incroyable. 

    Le rythme du récit est très absorbant. Il n'y a pas de longueurs, chaque élément est également important. Les deux cents pages se dévorent très rapidement. On ne s'ennuie pas, et donc on ne voit pas le temps passer. J'ai été très surprise dans Shu Wen explique que 20 ans se sont écoulés, puis 30. En fait, elle dit que le temps s'écoule tellement différemment dans les montagnes du Tibet, que l'on ne compte plus les années. Et ce sentiment est retranscrit dans le mode de lecture : on a l'impression que tout se passe en l'espaces de quelques mois, qui sont en réalité des années. 

    Ce livre, qui parfois relate quelques traits d'histoire, m'a donné envie de lire des livres sur l'histoire de la Chine, qui n'est pas abordée, ou très peau, lors de notre cursus scolaire en France. Nous nous concentrons sur l'Histoire française, européenne et américaine, mais à part en cours de géographie, nous ne parlons pas des autres continents. Le Moyen-Orient est évoqué car c'est le berceau de notre civilisation, mais on parle très peu de l'Asie. Enfin, ma curiosité est attisée !


Ma note : 



Lizie

dimanche 17 septembre 2017

La Tresse, de Laetitia Colombani




Titre : La Tresse 
Auteur : Laetitia Colombani
Editeur : Grasset

Parution : Mai 2017
Prix : 18€




4ème de couverture :

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.




Première phrase : 

" C'est le début d'une histoire. " 



Ce que j’en pense :

    Ce roman m'a été conseillé par ma mère, qui l'a lu pendant les vacances et qui depuis n'arrête pas d'en parler a tout le monde. Mais c'est vrai qu'elle a raison. Il est vraiment super. Les trois histoires sont très émouvantes, et superbement écrites. De plus, le roman de lit très facilement, car l'on est vite absorbée par le récit des vies de ces trois femmes à des moments déterminants de leurs vies

    Je pense que cette lecture est plus marquante si on est une femme. Excusez-moi, je ne veux pas exercer de sexisme envers les hommes, mais ici, c'est une réalité. Beaucoup d'éléments parlent cruellement aux femmes, comme l'appartenance à un mari, la discrimination si on a des enfants, le culpabilité de les laisser à la maison et d'avoir une carrière professionnelle très prenante. 

    Le fait d'aborder les histoires de trois femmes différentes est très intéressant car cela permet d'avoir une ouverture plus large sur les multiples difficultés qui s'opposent aux femmes dans le monde entier. Leurs histoires sont liées, et je ne vous dirai pas comment, car c'est à vous de le découvrir mais cela montre bien que le destin des uns est parfois lié de manière totalement aléatoire à celui des autres

     L'écriture est très douce et délicate, bien que certains passages soient durs à lire. Surtout quand il s'agit du quotidien de Smita, devant lequel j'ai été consternée, car cela se passe toujours en 2017. Ce n'est pas une lecture évidente, car des dizaines de sentiments sortent des pages à chaque instant, et l'on a vraiment l'impression de vivre les choses en même temps que ces femmes, d'éprouver les difficultés avec elles. 

    Je recommande vivement ce roman, à tout le monde en fait parce qu'il est très beau et éducatif en même temps, mais plus particulièrement aux femmes, aux mères, car elles pourront bien plus comprendre profondément les enjeux. 


Ma note :  




Lizie

mercredi 13 septembre 2017

Illuminae, tome 2, de Amie Kaufman & Jay Kristoff

Titre Illuminae, Dossier Gemina - 02
Auteur : Amie Kaufman & Jay Kristoff
Editeur : Casterman

Parution : Juin 2017
Prix : 19€90


4ème de couverture :

Sur la station spatiale Heimdall, tout le monde se prépare à la grande fête de Terra. Certains plus intensément que d'autres : la fille du commandant, Hanna Donnelly, experte en mode et en arts martiaux, aimerait bien faire la fête jusqu'au bout de la nuit. C'est à ce moment précis que BeiTech lance son attaque, envahissant la station avec une violence inouïe. Ceux qui résistent sont éliminés. Les autres, capturés. Quant aux fuyards, ils sont traqués sans relâche. Parmi les rescapés : Hanna et Nik, un véritable bad boy issu d'une grande famille mafieuse. Les deux ados que tout sépare s'allient pour sauver leur peau. Pendant que s'amoncellent les cadavres, dont certains d'êtres très proches...



Première phrase : 

" Frobisher, L. : ... plus de sept cent mille employés répartis sur des dizaines de mondes colonisés. Est-ce donc si difficile à croire ? "



Ce que j’en pense :

    En me lançant dans cette lecture - que dis-je, en me précipitant - je n'ai lu aucune information sur ce deuxième tome. Du coup, j'ai été surprise que les personnages principaux ne soient pas les mêmes. Mais ce n'est pas plus mal : le deuxième tome est la continuité du premier, il s'agit de la suite de l'histoire, mais abordée par de nouveaux personnages, Hanna et Niklas, qui ne sont d'ailleurs pas si différents de Kady et Ezra. 

    Les deux filles sont très fortes : l'une avec l'informatique, l'autre au combat. Hanna a été entrainée par son père, le commandant, depuis qu'elle est toute petite. Mais elles ont le même caractère bien trempé, et elles ne se laissent pas marcher sur les pieds. Surtout, elles ont toutes les deux la même détermination de fer et rien de pourra les faire abandonner

    Ezra et Niklas sont également similaires : tout les deux ont un côté "bad boy", même si le deuxième l'est plus clairement ; ils sont tout les deux très avenants, et connaissent bien les techniques de drague. Du coup, c'était marrant de voir à nouveau un mec se faire recaler par la fille qu'il convoite. Mais j'ai tout de même une petite préférence pour le couple Hanna/Nik, car ils ne sont pas faits pour être ensemble, tout les oppose, et finalement dans l'immensité de l'espace et de la mort qui les entoure, tout leurs différences semblent bien futiles. 

    Le processus d'écriture est toujours le même, bien que cette fois les auteurs ont fait appel à un dessinateur pour concevoir des dessins éparpillés dans le dossier. J'ai vraiment beaucoup aimé cette manière de raconter l'histoire, car c'est vraiment immersif. Les angles de vue, et narrations changent tellement souvent qu'on a presque l'impression de regarder un film. Parfois, il faut tourner le livre pour pouvoir lire ce qui est marqué, ce qui renforce le rapport au livre : ce n'est plus un simple bloc de papier, mais une partie intégrante du roman. 

     Comme vous aurez pu le comprendre, ce tome 2 a été à nouveau un coup de coeur ! Je ne me suis absolument pas ennuyée, et l'ai avalé en quelques heures. J'ai vraiment hâte que le troisième et dernier tome sorte ; il est attendu pour 2018. En attendant de retrouver mes quatre personnages favori, je vous laisse découvrir cet merveilleuse histoire



Ma note : 




Lizie