vendredi 30 septembre 2016

Nhaala, la cité des anges, de Julia Szuflak




Titre : Nhaala, la cité des anges
Auteur : Julia Szuflak
Editeur : Les Editions du Net

Parution : Novembre 2015
Prix : 16€



4ème de couverture :

Daphnée et Anna sont deux lycéennes totalement différentes qui ne se supportent pas. Depuis leur enfance, les jeunes filles se livrent une guerre sans merci, à coup de sarcasmes et de coups bas. Un jour, une chute de plusieurs mètres lors d’une sortie scolaire va les faire tomber dans le coma. Elles se réveilleront à Nhaala, la cité des anges. Deux choix s'offrent alors à elles: mourir pour de bon ou mener une mission ensemble. Prêtes à tout pour s'en sortir, elles acceptent d'aider Maximilien, un garçon de leur âge aveugle, orphelin, asocial et qui hait le monde entier suite à une enfance difficile. Grâce à l'aide de leur ange-guide, Ombeline, Anna et Daphnée deviennent peu à peu amies avec lui. Cependant l’idée que leur protégé s’en sorte ne plait pas à tout le monde...

Première phrase :

"Trou noir."

Ce que j'en pense :

     Pour la petite histoire, j'ai acheté ce livre après avoir trouvé le marque-page en faisant la publicité dans ma boulangerie. C'est un livre auto-édité, et l'auteur est vraisemblablement de ma ville, bien que je ne l'a connaisse pas. Le livre est disponible en vente sur le site des Editions du net, mais également sur Amazon. Voici le lien. 

    Je ne dirai pas que c'est ma meilleure lecture, mais c'était plutôt distrayant. C'est léger, et très facile à lire. Les personnages sont très proches de nous dans leurs actions - ce sont des jeunes français - alors il est très simple de s'y identifier. Les deux héroïnes sont dynamiques, parfois un peu naïve, mais on leur pardonne car elles n'ont que 15 ans, et passionnées dans ce qu'elles font. 

    La quête des jeunes filles est plutôt bien relatée, et l'univers assez développé pour y plonger, bien qu'il manque une part de conviction dans les propos, et de détails sur le monde créé. J'ai d'ailleurs trouvé que parfois l'auteur avait poussé le bouchon un peu trop loin, comme avec l'interaction avec les Dieux. Je veux dire, qu'ils apparaissent, pourquoi pas, mais qu'il interagissent avec les mortels et fasse la fête comme des êtres humains, je trouve que c'est un peu trop

    Sinon, j'ai trouvé que les évolutions de Daphnée et Anna sont plutôt réussies, bien que évidentes et attendues. A nouveau, c'est un livre pour jeunes ados, d'où peut-être le manque d'étoffement. Je conseillerais ce livre à de jeunes lecteurs, surtout adolescentes. 

     Finalement, même si je n'aime pas terminer sur une note négative, je dois insister sur la plume assez légère de l'auteur. J'ai trouvé quelques lourdeurs dans l'écriture, qui m'a parue trop simpliste, et qui aurait peut-être mérité d'être retravaillée. Si lors de vos lectures le style ne vous dérange pas trop, alors foncez, vous allez vous régaler. Dans le cas contraire, vous risquez de rester sur votre faim. 

Ma note : 6/10

Lizie


jeudi 8 septembre 2016

Harry Potter and the cursed child, de J.K.Rowling

Article écrit par un tiers, Pierre, qui a eu la chance de lire ce livre avant beaucoup de monde en France. 


Titre : Harry Potter and the cursed child ou Harry Potter et l’enfant maudit
Auteur : J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne
Editeur : Little Brown (pour la version anglaise)

Parution : Juillet 2016 (VO) / Octobre 2016 (VF)
Prix : 23€


4e de couverture : 
The eighth story. Nineteen years later.
La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard. 


Première phrase :
« A busy and crowded station, full of people trying to go somewhere. »
« Une gare pleine à craquer, remplie de personnes essayant d’aller quelque part. »


Ce que j’en pense : 
    ENFIN. Enfin un petit bout de gras après l’œuvre d’art que constitue la saga des Harry Potter. On a eu le Quidditch à travers les âges, Les Animaux fantastiques, et Les Contes de Beedle le Barde, mais aucunes de ces parutions ne vous ramenaient dans le même imaginaire, ne ravivaient les mêmes émotions, que les 7 livres.
    Or, cette pièce de théâtre, mise en scène par Jack Thorne, et basée sur une histoire originale de J.K.Rowling, vous replonge dans cet univers magique.

    Au premier abord, un doute s’installe : le monde d’Harry Potter s’est constitué au fil de 7 romans, plus gros les uns que les autres, remplis de détails permettant de jeter les bases d’un univers, à la manière de Tolkien. Or le nouvel ouvrage est une pièce de théâtre. On pourrait alors se dire que sur scène, le rendu doit être chouette, mais qu’à la lecture, le texte sera bien pauvre.
    Et bien NON. Cette pièce de théâtre est une très bonne surprise. Je n’ai pas l’habitude de lire des livres en anglais, et j’ai donc mis du temps à la lire, mais je l’ai dévoré.
    Toute l’ambiance presque mystique des Harry Potter s’y retrouve, et l’auteure nous montre, au fil des pages, une nouvelle facette de la vie des sorciers : celle de parents. Alors que la saga était centrée sur une belle histoire d’amitié, cette pièce traite également de la paternité, et de l’héritage d’un enfant, que tout le monde met sur un piédestal, puis voyant qu’il ne suit pas les traces de son père, rejette. 
    Alors qu’Harry Potter était un orphelin aimé de tous, son 2e fils, Albus Severus Potter a des parents qui l’aiment, mais se retrouve être la risée de Poudlard.

    On lit alors une histoire différente de celle des autres tomes, mais qui les complète bien. De nombreux retours dans le passé du sorcier qui a défait Voldemort vous exalteront autant que le retour de l’humour abominable de Ron Weasley, et du je-sais-tout parfois bien utile d’Hermione Granger.

    Pour finir, il est difficile de parler de ce livre tout en ne vous donnant pas de détail sur son contenu, et c’est pour cela que je conseille à tout fan d’Harry Potter de se ruer acheter ce livre, ou bien d’attendre la sortie française, si la lecture en anglais vous pose problème. (bien que celle-ci soit particulièrement facile).

Ma note : 9/10

Pierre